« Pars mon septi-livre, accordé
aux ruines et aux éboulis,
commencé dans un monde aimé,
dans un enfer achevé. »
Brièvement réédité en 1963 par Günter Eich puis re-oublié, Loerke est doucement redécouvert après les années 2000 dans une édition de ses poèmes complets. Un ton quelquefois désuet s’avive par des aspects qui étaient passés inaperçus dans la tourmente de l’histoire, comme sa musicalité énergisant la mélancolie, ses images oniriques de « réalisme magique ». Ce qui a fait dire au poète contemporain Lutz Seiler que ses livres recélaient encore quelques trésors cachés.
Bibliographie sélective :
Wanderschaft, 1911
Pans Musik, 1916
Die heimliche Stadt, 1921
Der längste Tag, 1926
Atem der Erde, 1930
Der Silberdistelwald, 1934
Der Wald der Welt, 1936
Sämtliche Gedichte, Wallstein 2010 (réédition des poèmes complets)
Traduction en français :
Un poème d’Oskar Loerke sur le site internet de la revue Po&Sie, à la fin de l’essai « Il est une fragilité qui brave le temps », traduit par Stéphane Michaud
Trois poèmes traduits par Jean-Pierre Lefebvre dans sa superbe Anthologie bilingue de la poésie allemande chez La Pléiade.
Sitographie :
Pour les germanophones : un recueil d’Oskar Loerke Atem der Erde, de 1930, est en accés libre sur internet
Jean-René Lassalle