Roman de Jack London. Un sur-homme autodidacte parti chasser le foc repêche un intellectuel naufragé. Il en fera un homme.
On retrouve les obsessions de Jack London. "The Sea Wolf", c'est lui, s'il était resté marin (voir Martin Eden). Pour le reste, c'est très mal fichu. Cela commence comme une aventure maritime, puis cela vire, sans crier gare, à la robinsonnade. Parfois Jack London paraît plus intéressé de décrire la façon de se sortir d'un naufrage, quand on est un nul, que de poursuivre le fil de l'histoire. Quant aux personnages principaux ils sont peu crédibles. En particulier le Jean-Paul Sartre qui se transforme, en quelques mois, en un Schwartzenegger.
Jack London n'était jamais aussi bon que lorsqu'il décrivait la vie des aventuriers, et jamais aussi mauvais que lorsqu'il jouait les philosophes ? Le vice de l'autodidacte ?