Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je suis père au foyer, ou Paf selon l’acronyme en vigueur dans certaines pages société.
A vrai dire je crois bien vous en avoir déjà parlé, et ce pendant un petit bail.
Pendant un petit bail, mais rien depuis un gros bail.
Le temps est peut-être venu de donner quelques nouvelles de ma portée, forte depuis, d’une tête supplémentaire. Vous vous doutez bien que je ne vais pas me lancer maintenant dans le récit de tout ce qui s’est passé depuis le dernier billet d’autant que la vie d’un Paf est surtout faite de répétitions quotidiennes. Le poids de ces dernières par rapport aux anecdotes un tant soit peu intéressantes étant pour une large part responsable de l’arrêt du blog.
Par contre un bilan de la semaine écoulée venant remplir chaque note dominicale me paraît être une idée acceptable.
Commençons donc.
(Note du rédacteur : vous constaterez, enfin, si vous étiez lecteur des précédentes aventures pafiennes, que certains noms ont été changés mais vous devriez pouvoir y retrouver vos petits, enfin, en l’occurrence, les miens.)
LePaf et les siens sortent d’une semaine de mise au glaz du côté du bout de la terre. Semaine qui si elle n’avait consisté qu’en lectures entrecoupées de maniement de hache aurait été des plus saines. Mais il faut aussi que ces vacances coïncident avec de nombreuses occasions d’excès ainsi qu’avec une tradition sylvestre qui donnent chaque premier jour de l’année au Paf le sentiment de se réveiller en portant sur son cou un des bûches récemment maltraitées par ses soins. La vengeance du bois, en somme.
ChèreÉpouse n’a pu pleinement profiter du retour sur ses terres, freinée dans son enthousiasme naturel par un dos récalcitrant, protestant sans doute contre les cadences infernale imposées par sa propriétaire, travailleuse sans relâche aux quatre coins très loin du monde.
MonAîné s’est vaillamment extrait de ses différents écrans pour goûter aux vertus de l’air iodé un bon gros quart d’heure sur l’ensemble du séjour. MonPuîné s’est également administré une assez forte dose de pixels mais sa nature de G.O. l’a davantage poussé dehors à s’occuper de la marmaille familiale en horde. Ce qui serait parfait s’il n’y ajoutait un peu trop fréquemment quelques hurlements d’adjudant.
MaGrande s’est vaillamment extraite de sa douzaine de livres entamés – mais de qui donc tient-elle ça ? – pour de moins solitaires activités en compagnie des cousins cousines et ainsi joindre son timbre haut-perché au magma sonore de la marmaille en horde pré-citée.
Enfin MaTardillonne, Barbie dans une main, épée médiévale dans l’autre, s’est appuyée sur son énergie en tornade pour ne se laisser écarter d’aucune des activités de chacun ou presque des membres de la marmaille en horde déjà deux fois citée maintenant.
Voilà. Il y aurait peut-être plus à raconter mais le temps presse et votre patience s’use.