Mais le thé que je présente en ce début d'année 2020 est un peu plus mystérieux, il s'agit d'un kamairicha fait à partir d'un cépage à priori inconnu, le producteur ayant reçu d'un centre de recherche de Kyûshû des boutures sans aucune explications. Il en a néanmoins constitué une petite plantation lui ayant donné un thé tout à fait singulier.
Il est vrai que le parfum ne ressemble à pas grand chose de connu, et que l'aspect des feuilles sur les théiers est aussi singulier. Les feuilles sont longilignes, et de couleur sombre.
S'agit-il d'un cépage enregistré ou bien d'un de ces nombreux cépages ne sortant jamais de centres de recherche où ils servent uniquement dans des croisements ? Il faudra que je mène une petite enquête, il y aura j'espère bien quelqu'un pour mettre un visage sur ces feuilles...
Le parfum est pour le moins déroutant. Très agréable mais difficile à identifier. Indubitablement, on y trouve essentiellement de la fleur, plutôt douce et sucrée, presque grasse. Pourtant, il y a aussi quelque chose de fruité, avec des légères notes de raisin blanc et de lychee.
Sur le palais, cette infusion est ronde et soyeuse, pas d'umami bien sûr, mais rien de tannique non plus, en première infusion en tout cas. Ce thé est ainsi plutôt léger, mais surtout très aromatique. On retrouve alors ces arômes déroutants d'abord perçus au nez.
Les infusions suivantes, très chaudes, font ressortir des parfums plus piquants qui m'évoquent la citronnelle.