Pour autant, les photos de mers et d'étangs n'atténueront pas l'amertume de ce début d'année. Nous avons fini 2019 dans un drôle de chaos. L'appartement de Frontignan, face à la mer, était génial. Mais Bébé Faucon malade (et bien malade) le dernier jour de l'année. Falconette le deuxième jour de l'année. Et Bébé 2 au début du troisième jour.
Entre temps, mon PC alterne écran bleu et pas bleu. Ma Fitbit Charge 3 est en rade. Elle devrait être remplacée mais c'est pénible. L'iPad de Bébé 2 accuse aussi son age.
Le pire est un carton, un courrier, qui m'a profondément fait mal. Je n'emploierai pas le mot de trahison, car l'attitude des gens vis à vis de soit a toujours une source : soit même. J'ai une vision conne des choses, mais si quelqu'un me fait du mal ou me veut du mal, c'est qu'à un moment j'ai eu une mauvaise attitude. Sauf que là j'ai pris un coup que je n'ai vu venir de nulle part. Je suis groggy depuis deux jours. Je ne sais plus où j'habite.
Je ne parle de la reprise du boulot lundi matin. Dans son délire de "transformation", Macron a accompagné des mentalités délirantes dans nos entreprises. La mienne perd toute humanité. Le café, qui a toujours été gratuit, sera payant à partir de lundi. Et la "transformation" doit continuer. Pour moi, elle passera pas la découverte d'un nouveau bureau à un endroit totalement différent de là où je travaille depuis un moment...
France Télécom est devenu Orange dans la douleur. J'ai l'impression que dans son délire de "transformation" vers un "nouveau monde", Macron a infanté des monstres. Maxime Tandonnet a publié un très beau texte "à quoi sert il d'avoir raison". Je m'y suis reconnu lorsqu'il parle ainsi :
"Nous savions, nous autres, dès le début, que le martèlement autour de notions prétentieuses comme le « nouveau monde » ou la « transformation de la France » couvrait un vertigineux néant. La fuite quotidienne dans la posture, le mépris des gens et la mystification permanente, érigés en dogmes de gouvernement, ne pouvait évidemment conduire qu’à la catastrophe. Sans doute, la déconnexion de la classe dirigeante avec la Nation n’a jamais, depuis 1945, atteint un tel niveau."
Bonne année à tous quand même. Essayez d'avoir un peu le bruit des vagues dans la tête. Moi, je vais essayer de reprendre une respiration "normale". Et d'éviter de trop subir 2020.
Là, pour l'instant, je subis. Vraiment.