Magazine Politique
2019 va s’achever dans quelques instants. D’habitude, les années précédentes, je faisais un billet rétrospectif des billets écrits dans l’année les plus lus. Cette année, je n’en ai aucune envie.
Depuis que j’ai ouvert ce blog en 2004, c’est l’année où j’ai écrit le moins de billet. J’avais ouvert ce blog comme un à une amie à qui parfois je repense avec tendresse. Mais je pense que mes pensées sont comme mes mots : ils n’atteignent plus Eurydice (Elaurys) depuis bien longtemps. C’est dommage.
J’avais écrit 583 billets en 2010. Cette année, je suis quand même surpris d’en avoir écrit 143. Ca reste moins qu’en 2005 où je n’étais lu par personne, ou presque.
2019 restera une année noire pour moi. Je la termine au bord de la mer. Epuisé. Des amis proches sont venus passer le réveillon avec nous, c’est bien. Finir l’année à Frontignan, à côté de cette merveilleuse ville qu’est Sète, c’est chouette. Mais finir cette année, c’est bien tout court.
Professionnellement et personnellement, 2020 me parait effrayante. Je ne sais pas si je survivrai (propre et figuré) à une année aussi horrible que 2019. Mais partant du principe que ce qui ne tue nous rend plus fort, je ne suis pas loin d’être invincible. En tous cas, je me suis musclé, physiquement et moralement. Ma meilleure amie m’avait dit qu’il fallait que je passe cette année au « Falconhill 2.0 ». Sauf qu’en début d’année, il y a eu un crash système pendant la mise à jour… Il a fallu un moment pour revenir à une version stable. Je pense être proche du 2.0, mais « convalescence » m’a dit le médecin du travail et une dame à qui je parle beaucoup. « Convalescence », le mot est beau.
J’écris en ce début de matinée ce billet qui est programmé pour être mis en ligne ce soir. Je vais aller marcher le long de la plage. En évitant de trop me pencher sur le passé. En de trop regarder loin devant. Vivre l’instant présent. Quand on court, il ne faut ni passer son temps à regarder derrière (sinon on se prend un arbre), ni regarder trop loin devant (sinon le trou est terrible pour la cheville). Je suis content que 2019 s’achève. Pour 2020, on verra.
Merci à ce qui ont été présents. J’ai reçu des mots très touchants. Des commentaires et mails privés très gentils. Je leur transmets mes vœux les plus sincères. A eux et aux autres. A tout le monde, ceux qui m’aiment et ceux qui ne m’aiment pas. Mais à ceux qui m’aiment, je les appuie un peu plus.