Nous vous l’avions annoncé, Air France a organisé ce mois-ci trois flashs mob à Strasbourg, Lyon et Paris. Une grosse opération de buzz marketing multicanal, relayée par de nombreux blogueurs, invités à parrainer leurs « visiteurs ». Certains d’entre-vous ont d’ailleurs pu s’inscrire sur ce blog. Mais pas de chance, ni eux, ni moi n’avons gagné ! (Aurélien, dit « Loulou », mon collègue de bureau, m’en veut d’ailleurs beaucoup…).
Quelques jours avant, la même opération avait réuni 300 personnes à Strasbourg et à Lyon.
Le phénomène n’est pas nouveau. Ses origines remontent à 2003 aux Etats-Unis, année au cours de laquelle le concept s’est étendu à l’Europe et l’Asie. A Paris le 28 août 2003 a eu lieu le premier flash mob français. Une centaine de personnes se sont retrouvées dans le hall du musée du Louvre, ont marché rapidement en parlant au téléphone. Elles se sont immobilisées soudainement, ont applaudi quelque chose en l'air puis se sont dispersées. Plus récemment, les blogueurs supporters de Nicolas Sarkozy avaient organisé un flash mob dans le cadre de l’opération 72 heures pour gagner. A J-3 plusieurs équipes se sont mobilisées sur les ponts du périphérique parisien dès 7h du matin pour brandir des bannières "Dimanche, tout de vient possible. Dimanche, je vote Nicolas Sarkozy".
Une opération très rentable pour Air France, qui innove et séduit un public de jeunes internautes urbains. Cette cible, est loin de lui être acquise, elle est la première à utiliser les moteurs comparateurs de prix. Elle privilégie souvent la recherche de la « bonne affaire » à la fidélisation à une compagnie et a encore d’Air France l’image d’une compagnie chère, malgré tous les efforts déployés pour proposer de prix très attractifs (du low cost avec le service en plus). Le flash mob était d’ailleurs l’occasion d’annoncer la promotion de l’été : la France (y compris la Corse) à 50 euros. Riposte d’Air France à l’entrée en service du TGV Est.
Photos de l'événement. Consultez l'album complet sur Flickr.