Controlé, positif, arrêté, en garde à vue ... bilan négatif à tous les étages ...
D'après l'équipe.fr, Ricardo Ricco a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Mirepoix, dans l'Ariège. Interpellé peu avant 13h, l'Italien avait d'abord été conduit par les gendarmes à son hôtel, où sa chambre avait été fouillée. Il devrait passer toute la nuit au poste où il va être interrogé.
Nous croyions à un Tour propre où les exploits seraient naturels mais il n'en est point le cas. Ricardo Ricco serait-il donc l'un des derniers tricheurs ou alors serait-il le couillon pris la main dans le sac et qui va payer pour les autres ?
Le repenti David Millar (Garmin) disait sur l'equipe.fr : « En général, quand on voit des choses incroyables, c'est parce qu'elles ne sont pas vraies. C'est la triste vérité »
Et c'est vrai que ce qu'a fait Ricco dans Aspin était tout bonnement incroyable, son décollage avec une telle explosion et sa capacité ensuite à endurer une sorte de contre la montre "un contre tous" jusqu'à Bagnères de Bigorre ....
Du coup les Saunier Duval se sont mis hors course et Ricco est en garde à vue.
Les réactions :
Cadel Evans (AUS, Silence), maillot jaune: «Je suis désolé pour l'image de notre sport mais, au moins, cela veut dire que les contrôles marchent et marchent bien. Il suffit de voir les gens au bord de la route pour voir que la passion pour le cyclisme est toujours là.
Roger Legeay (manageur du Crédit agricole): «On prend dans les filets les petits et les gros poissons parce que les filets sont fins. C'est évidemment un mal nécessaire. On est dans un sport qui a une action forte contre le dopage, que ce soit par l'AMA, l'UCI, le passeport biologique, les tests sanguins, l'ADN..
[...]
(Sur la décision de Saunier Duval de retirer son équipe) C'est leur décision. On saura peut-être plus tard pourquoi.»
Eusebio Unzue (directeur sportif de Caisse d'épargne): «C'est une catastrophe. Je ne comprends pas ce qu'il faut pour que tout le monde se rende compte que ça ne peut plus se passer comme ça.»