C'est de circonstance en cette période de fêtes bien arrosées. Un nouvel espace culturel entièrement dédié à la gueule de bois vient d'ouvrir ses portes à Zagreb, la capitale croate.
Museum of Hangovers
Les musées focalisés sur les alcools sont déjà légion à travers le monde. Mais celui-ci est le premier à prendre pour unique thème les gueules de bois, selon ses créateurs. Au rendez-vous : les récits fantasques des nuits d'ivresse, ainsi que l'épreuve de leurs lendemains.
À l'origine du concept : une soirée
CNN rapporte l'histoire. Rino Dubokovic, étudiant en université à Zagreb, sortait comme à l'accoutumée avec ses camarades de beuveries. Chacun, tour à tour, a raconté ce qui lui était arrivé de plus extravagant lors de soirées alcoolisées.
L'idée a surgi comme une évidence. Créer un espace pour rassembler " une collection de tous les objets emblématiques d'histoires de bourrés, et les recontextualiser par un récit ". Quelque 6 mois après, c'est chose faite : le Musée des gueules de bois est accessible.
Des expériences interactives et des histoires sans pareilles
Le musée se divise en 4 espaces. Dans l'un d'eux, les visiteurs testent leurs réflexes en portant des lunettes reproduisant les troubles visuels liés à l'alcoolisation - perte d'équilibre garantie ! Ailleurs, le public découvre les meilleurs souvenirs de lendemain de cuite.
On a une compassion toute particulière pour l'un des témoignages exposés. Un jeune homme se rappelle être rentré chez lui au petit matin. Il montre alors sa carte d'identité à la personne qui lui ouvre la porte, pensant qu'il allait rentrer dans une boîte de nuit. Manque de pot, la personne qu'il a en face de lui n'est pas un videur, mais son paternel. Cerise sur le gâteau, ce dernier est en uniforme de police, puisqu'il s'apprêtait à partir travailler.
Si, vous aussi, vous conservez des souvenirs hilarants de nuits avinés, vous pouvez les partager directement sur le site du musée. L'histoire peut même intégrer les collections officielles de l'institution ! Un honneur en son genre, si l'on veut.
Sur une note moins cocasse : l'alcool tue. Sa consommation est liée à 7,1 % des décès annuels en France, selon l'agence nationale Santé publique France. Ce pourcentage représente environ 41 000 morts. Et pour rappel, la prise d'alcool peut même affecter la santé d'un foetus.