X. Darcos se fend d’une tribune dans le Monde sous le titre, fayotteur envers son Président, de “Le sarkozysme est l’allié de l’école”. Au delà de l’exercice, léchant et lécheur, quels sont les arguments employés?
Alors que le fil conducteur de ses réformes n’est que, en bonne logique sarkozienne des cadeaux pour les plus riches et le clan et de la rigueur pour les autres, de diminuer les moyens de l’école publique, je vous laisse juge de la hauteur de l’argumentation:
- “Veut-on apprendre aux élèves du primaire à lire, à écrire et à compter ? C’est pour les empêcher de penser, entonnent en choeur les pédagogistes, qui réclament d’urgence le statu quo”.
- “Propose-t-on, pour lutter contre les déterminismes sociaux, d’offrir aux élèves en difficulté des stages gratuits de remise à niveau pendant les vacances scolaires, autrefois réservés aux enfants des milieux les plus aisés ? C’est pour mieux les stigmatiser, affirment sans rire les élus socialistes“…
- “Recueille-t-on l’adhésion massive des familles sur les réformes engagées ? Une infamie “…, alors que les Fédérations de parents d’élèves s’opposent à la politique massive de suppression de postes.
- “Le projet éducatif de Nicolas Sarkozy a la même ambition. En affirmant la nécessité de donner plus à ceux qui ont moins, en n’hésitant pas à rompre avec des principes et des pratiques obsolètes, en rétablissant les valeurs du travail, de l’effort et du mérite, le président a réconcilié le projet politique et le projet scolaire autour d’une même vision du progrès partagé…. Aussi la personnalisation de l’enseignement voulue par Nicolas Sarkozy est une véritable révolution pédagogique et sociale, puisqu’elle permet de donner plus à ceux qui ont moins…. Nicolas Sarkozy a levé le tabou d’une école qui a trop longtemps fermé les yeux sur ses échecs. Au fond, en dépit des caricatures entretenues par une minorité marginale, la France commence à comprendre que le sarkozysme est le meilleur allié de la cause de l’école”. Slurp, slurp…
Chassé de sa Mairie aux dernières municipales, on comprend qu’il se raccroche frénétiquement à son Président pour s’assurer un avenir mais, de grâce, un peu de sérieux !