Payons les dommages réclamés à Marie Vuillet

Un jour d'octobre 2007, Marie Vuillet, mère d'élève, a interpellé le sous-prefet présent pour l'une des premières lectures de la "lettre de Guy Mocquet", au lycée Carnot à Paris. Les souvenirs de cette altercation diverge. Le sous-préfet prétend que Marie Vuillet a crié "Sarko Facho." L'accusée réplique que l'échange fut différent :

"Ce n’est pas celle que voulait Guy Môquet" répond Maria Vuillet au
Sous-Préfet qui vient de lui dire "Je représente la République", alors que, ce
lundi 22 octobre 2007, il se rend au métro Guy Môquet où il est accueilli sous
les sifflets de lycéennes venues du proche lycée Carnot. S’estimant outragé
dans l’exercice de ses fonctions, il porte plainte, affirmant que Maria lui a
dit "Vous êtes facho", ce qu’elle nie fermement. (source)

Elle a été menottée, et conduite au commissariat. Le 4 février 2008 Maria Vuillet est citée à comparaître le 16 juin, quatre mois plus tard. Son procès s'est déroulé vendredi. Elle est passible de 7 500 € d’amende (un an de son salaire d’assistante-sociale à mi-temps), de six mois d’emprisonnement et de l’interdiction d’une durée de cinq ans d’exercer une fonction publique. Le jugement est le 4 septembre.
Marie Vuillet, assistante sociale, gagne 900 euros par mois.
Aidons-là.
Lors du dernier salon de l'agriculture, le Président de la République a été filmé déclarant à un badau qui refusait de lui serrer la main: "casse-toi, pauvre con."
Triste sarkofrance.