Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d'une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…
Pour commencer, Le Sorceleur (The Witcher) est une saga qui contient pas mal de tomes. C'est une saga que je voulais lire mais par manque de temps et de disponibilité, je n'ai pas pu m'y consacrer. Jusqu'à ce qu'on me propose le service de presse de ce premier tome avec une couverture qui est sublime, tirée de la série qui va sortir sur Netflix le 20 décembre, autant dire que je suis très impatiente de voir ce que ça va donner. Jouant aux jeux aussi et des amis également (n'étant pas une très grande joueuse, je joue pas beaucoup), il est intéressant de faire le parallèle par rapport à certaines choses.Geralt de Riv est un sorceleur, un humain qui a subit une mutation, ce qui en fait le parfait assassin, doué de magie, mais avec un excellent entraînement également. Sa mission est de tuer des monstres, pensez donc aux vampires, aux goules, etc. Oui dans ce monde là toutes les créatures existent. Dans ce premier tome, on assiste à un récit (La voix de la raison) entrecoupé par ce que j'appellerai des nouvelles (ici, il y en a 6 : Le Sorceleur ; Un grain de vérité ; Le Moindre Mal ; Une question de prix ; Le bout du monde et Le Dernier Voeu.) Ce sont des moments de la vie de Geralt qu'il se décide à raconter, Le Sorceleur explique par exemple pourquoi il se retrouve au temple de Melitele (une divinité dans cet univers) dans le récit La voix de la raison (qui est donc coupé en plusieurs parties). Je ne vais pas toutes les décrire, ce serait vous gâcher le plaisir, mais Le Moindre Mal décrit parfaitement pourquoi on surnomme Geralt "le Boucher de Blaviken" et Le Dernier Voeu montre un des personnages fard de cette série : Yennefer de Vengerberg. Personnage qui est assez mystérieux, et qui je pense pourrait soit en énerver certains, soit être aimée par d'autres, chacun à son avis, je préfère réserver mon jugement quand je pourrais lire la suite.L'univers est vraiment très riche, c'est aussi pour ça que CD Projekt a autant réussi les jeux, tout en incluant ce qui n'était pas écrit dans les livres. Le premier jeu a certes mal vieilli, mais le 2 et le 3 sont vraiment un plaisir, j'ai repéré quelques clins d'oeil des jeux dans ce premier tome. Etant habituée à la voix de Geralt dans les jeux, je ne pouvais d'ailleurs pas m'empêcher de mettre sa voix dans les dialogues. Reste à voir ce que la série Netflix va donner, ainsi que les prochains tomes quand je pourrais les lire.
En bref : Une saga fort prometteuse avec un univers riche et varié, aussi bien adapté en BD, qu’en série télé (à venir sur Netflix prochainement), mais surtout en jeu vidéo avec des graphismes sublimes. Geralt est un personnage qui n’a pas sa langue dans sa poche, bien qu’il puisse se montrer discret, et je pense que la suite par rapport à Yennefer pourrait être intéressante.NOTE : 9/10Suivez toute l'actualité des éditions Bragelonne sur leur page Facebook