La fête de Noël a avant tout une origine païenne. Au IIème siècle, elle est le symbole du culte de Mithra à Rome. Une divinité perse de la lumière qui était célébrée le 25 décembre, le jour du solstice d’hiver.
Plus tard, cette dite date prendra une dimension symbolique avec l’empereur Constantin qui décidera de la consacrer à la naissance de Jésus Christ. A son tour, une fois sur le trône de Saint Pierre, le pape Libère se servira de cette date consacrée au Christ pour marquer le début de l’année liturgique chrétienne. Depuis lors, s’ensuivra un long cheminement de cette tradition qui va se déployer partout dans le monde. Partant de l’Orient en passant de la Gaulle pour s’introduire en Afrique. Comment les Africains commémorent-ils les festivités de la Noël ?
Il est à peine 9 heures du matin. Ce 25 décembre, l’ambiance est à la fête. Les allées et venues chez les différents couturiers du quartier annoncent une journée de parades vestimentaires, heureuse et fortement chargée en émotion. Dans la ferveur de la célébration de la fête de Noël, l’aspect œcuménique et inter-religieux n’est pas à nier. Elle trouve sa réalisation par un passage à la messe de minuit le 24 décembre, la veille au soir. Puis à celle de la nativité proprement dite le lendemain. De ce fait, chaque religion (musulmane, protestante, juive, orthodoxe) essaie tant bien que mal d’y participer à sa façon. Cependant, la célébration de Noël en Afrique prend essentiellement une coloration de fête familiale où les enfants font l’objet de plus d’attention. Ils sont choyés. Ils passent de cours en cours pour recevoir des bonbons que les parents ont pris le soin d’acheter et de préparer en ballotin pour la circonstance.
Cette familiarité s’exprime également autour des repas. Dans le sens d’un partage fraternel. Les uns apportent aux autres, les mets cuisinés de manière traditionnelle. Ce sont des plats typiques des différentes régions du continent. Ils sont constitués de sauce, de bananes plantains et de grillades. Le tout est accompagné du riz, d’Attiéké et de foufou…etc. Oubliés les foies gras, les bûches de Noël et les champagnes.
C’est un moment de grand exode. Des centaines de personnes quittent les villes pour rejoindre les campagnes. Dans ces villages et hameaux les plus reculés, c’est sous l’arbre à palabre que sont convoyés ses plats. Du fait du lieu qui reste un lieu stratégique et de la température qui frôle les 30 degrés à cette période de l’année. Ces moments de joie, arrosés par le vin de palme, sont aussi l’occasion de se rendre visite, de donner de ses nouvelles et s’enquérir de celles des autres. Autant dire que le sentiment général de gaieté est palpable. La nuit tombée, tout le monde regagne sa maison.
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