Le jour de la naissance de Jésus-Christ reste, aujourd'hui encore, un sérieux mystère. En effet, les textes bibliques n'évoquent à aucun moment le jour et la date de sa nativité. A partir du IVème siècle l'Eglise qui s'interroge sur la date de naissance de Jésus décide de lui mettre une date spéciale. Après plusieurs propositions (6 janvier ou 28 mars par exemple), elle finit par élire le 25 décembre pour fêter la nativité. Par la suite, le 25 décembre sera approuvé et officiellement inscrite sur le calendrier grégorien. En l'an 300, l'empereur chrétien, Constantin fixera Noël au 25 décembre avant que le pape Libère établisse la fête de Noël ce jour-là.
Cette fête liturgique se propage peu à peu en France et dans le Moyen-Orient. Notamment à Constantinople en l'an 379, en France au début du Ve siècle, puis dans la ville de Jérusalem et enfin en Égypte à la fin du même siècle. En 425, l'empereur Théodose 1er normalise cette fête qui devient strictement chrétienne. Le roi Clovis 1er se fait baptiser le 25 décembre en 496 et en 529 l'empereur Justinien en fait même un jour férié. La messe de minuit prend également naissance à cette période-là. Au 7ème siècle, la messe devient si importante qu'elle a lieu trois fois: la veillée le 24 au soir, la messe le 25 décembre au matin et dans la journée. Enfin, Noël finira par s'étendre dans toute l'Europe: fin du 5ème siècle en Irlande, au 7ème siècle en Angleterre, au 8ème en Allemagne et au 9 et 10ème siècle dans les pays scandinaves et slaves. Les cadeaux de Noël distribués le jour du réveillon ou le matin du 25 décembre est une tradition qui prend forme dès la naissance de Jésus. L'histoire raconte que les rois mages, Melchior, Balthazar et Gaspard sont venus à la rencontre du fils de Dieu dans la ville de Bethléem afin de lui offrir des présents pour sa naissance: l'or, l'encens et la myrrhe. Depuis, la tradition d'offrir se perpétue bien que de nos jours, elle a un aspect beaucoup plus commercial. Par ailleurs, l'arrivée des rois mages à la crèche est célébrée seulement plus tard, le 6 janvier, jour de l'épiphanie (date à laquelle on mange la galette des rois).
La crèche, devenue très populaire le 25 décembre, fait sa toute première apparition en Italie au 15ème siècle. A ce jour, elle est installée dans les foyers ou dans les lieux publics à la vue de tous pour rappeler la naissance de Jésus-Christ.
Enfin l'arbre de Noël représenté par le sapin, est une coutume qui voit le jour en Allemagne au 16ème siècle. Mais à partir de 1560, la réforme protestante interdit les crèches et garde uniquement l'arbre de Noël symbole de l'arbre de vie du jardin d'Eden et donc de la connaissance du bien et du mal. Si pour certains le 25 décembre est synonyme d'un moment de partage autour de la table, d' illuminations dans les rues ou de cadeaux, pour d'autres, au contraire, il prend un tout autre sens. Outre la Pâques, l’Ascension ou encore la Pentecôte qui sont aussi des fêtes chrétiennes, Noël est symbolique pour tous les chrétiens. Elle représente, concrètement, la naissance de Jésus-Christ à Bethléem. On retrouve ce récit dans les évangiles Matthieu, Jean, Marc et Luc. D'ailleurs, à l'exception de la France qui a choisi le mot Noël, les pays européens ont, eux, gardé le terme nativité pour le 25 décembre. En Espagnol ce sera donc Feliz Navidad, en Italien Buon Natale ou en Norvégien God jul.
Depuis le début des siècles après J-C, période où est apparue pour la première fois la célèbre fête de Noël, d'important changements se sont opérés. Célébration chrétienne ou païenne, Noël est un événement dont chacun, chaque pays, chaque culture a sa propre manière de le célébrer. Mais chez certaines personnes, l'esprit de Noël n'est définitivement plus au rendez-vous. Croire en la magie de Noël est impératif! On n’a pas le choix, c’est une question de survie. Il faut croire en la magie de Noël et en ses trêves qui ne riment pas toujours avec grève. Sans trêve disions-nous plus d’espoir. Alors qu’une...