Le ministre de la Culture expose son programme [Actu]

Publié le 22 décembre 2019 par Jyj9icx6

Prestation de serment de Tristán Bauer le 10 décembre après-midi


Tristán Bauer, le nouveau ministre de la Culture, a accordé jeudi dernier deux interviews, l’une à Página/12, l’autre à La Nación, et il y a exposé les grandes lignes de ce qu’il veut développer à la tête de son ministère : faire revivre les deux canaux culturels de l’audiovisuel public, Pakapaka, pour les petits, et Canal Encuentro, la chaîne des documentaires, faire revivre le cycle de Zamba, garçonnet intrépide qui servait de support à des incursions pédagogiques dans tous les domaines du savoir (un peu à la manière de C’est pas sorcier, à la télévision française).

En parcourant Tecnópolis, Bauer, sur l'image, a eu la désagréable surprise
de retrouver l'effigie de Belgrano décapitée
Or nous sommes à la veille de l'année du bicentenaire de sa mort et des 250 ans de sa naissance !


Il reprend en main le CCK (Centro Cultural Néstor Kirchner) et Tecnópolis, le parc thématique et pédagogique sur la science et la technologie, passablement vidé de son contenu par le gouvernement antérieur et où il a été très choqué de trouver les effigies de San Martín et Belgrano (1) vandalisées et gisant au sol.

Zamba revient / Interview de Tristán Bauer


L’interview de Página/12 a été enregistrée au Museo Histórico Nacional, à San Telmo, et offre une belle photo du ministre admirant le sabre de San Martín visible de tous les côtés dans sa vitrine située, tel un tabernacle, au fond d’un couloir plongé dans la pénombre.

Bauer a aussi retrouvé à terre l'effigie de San Martín


Pour aller plus loin : lire l’article de Página/12 lire l’article de La Nación
(1) Il s’agissait des statues issues des dessins animés de Zamba, grâce auxquels la série avait permis de faire aimer l’histoire et les pères fondateurs à des milliers de bouts-de-chou à travers tout le pays et dont le gouvernement précédent s’est détourné dans ce qui ressemble beaucoup à une volonté politique de détruire le lien affectif du peuple avec son histoire, tant ce secteur a été délaissé. Symboliquement, Mauricio Macri avait d’ailleurs fait décrocher des murs de la Casa Rosada la galerie de portraits des grands héros révolutionnaires et indépendantistes offerts à l’Argentine par les différents pays d’Amérique latine en 2010 à l’occasion du bicentenaire de la Révolution de Mai.