Magazine France
En cette fin d’année LIBR’ACTEURS souhaite de bonnes fêtes à ses membres, sympathisants, et lecteurs, et formule des vœux attentifs pour 2020.
Attentifs, car le climat social et démocratique est porteur de nombreux nuages, en large partie constitués par l’amateurisme accablant d’un pouvoir, légitime, mais très largement dépassé ! Qu’il soit permis d’illustrer le propos, par une expérience vécue, les études et travaux sur nos retraites.
Outre notre analyse attentive des travaux de France Stratégie, l’écoute des élucubrations syndicales, et le brouhaha gouvernemental, nous versons au dossier…le passé, d’une très brulante actualité.
C’était lors de la mise en place de la participation chère au Général De Gaulle, et des réflexions engagées par la CNP, sur des assurances collectives dites en SUR-SALAIRE. A l’époque devant la sensibilité de la question, des retraites, en regard des « costumes sur mesure » taillés a des régimes spéciaux, adossés aux fonctionnaires premier bataillon d’un syndicalisme politique, nous avions imaginé un financement par la participation des employeurs a un fonds dédié.
En effet, dès cette époque il était évident que les seules cotisations sociales ne suffiraient pas, en regard des projections actuarielles, commandées par l’allongement de la vie. Il est certain que le système par répartition est dépassé et qu’un, mécanisme par points est la solution, a conditions que les « amateurs » restent muets et ne racontent pas des balivernes. Pour mémoire, comment peut-on dire que les partenaires sociaux fixeront chaque années la valeur du point, et dans le même temps prétendre que cette valeur sera indexée sur les salaires ????
Incohérence et amateurisme qui conduit à penser qu’en lieu et place des partenaires sociaux, une assemblée nationale citoyenne serait qualifiée pour fixer chaque année une valeur du point dévolu qui tienne compte de l’équilibre financier du système, de la capacité de cotisation individuelle et collective et de l’âge de départ fonction de l’allongement de la vie.
Un dernier mot, pour avoir analysé, et participé à l’élaboration de propositions crédibles, lors de la production de programmes pour la dernière présidentielle, un point commun a émergé, concernant une remise à plat de notre système de retraite. On joue sur l’âge de départ, la faculté contributive des employeurs et salariés, et le niveau acceptable de la pension servie. 3 curseurs à manipuler, dans le contexte économique et social mondialisé et des concurrences qui commandent de ne point trop pénaliser notre compétitivité.
Bonne année quand même à tous et toutes.
R HASSELMANN