Drones : des premiers essais de livraison réalisés avec la DGAC sur le site d’e-Valley

Publié le 17 décembre 2019 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Nous évoquions il y a quelques temps le futur parc e-Valley. Ce site, entièrement dédié au e-commerce et à la logistique, est résolument inscrit dans une démarche faisant la part belle aux technologies à énergie propre. En parallèle du projet, l’agence des Hauts-de-France pour l’innovation et le développement (HDFID) a choisi Survey Copter, la filiale d’Airbus, pour mener une étude de faisabilité concernant la livraison par drone.

Les premiers essais grandeur nature ont eu lieu au début du mois de novembre lors de la pose de la première pierre d’e-Valley. Jusqu’alors, les tests de livraison par drone effectués en France n’ont jamais été réalisés en collaboration avec la DGAC. Sur notre territoire, c’est cet organisme, rattaché au ministère de la Transition écologique et solidaire, qui est chargé de garantir la sécurité, la sûreté du transport aérien tout en intégrant dans ses démarches les principes du développement durable. "C’est la DGAC qui délivre les autorisations et valide les couloirs aériens qui seront utilisés par les drones" explique Bruno Rater, directeur de la communication chez e-Valley. Et de poursuivre : "Au stade actuel, il y a encore beaucoup à faire notamment en termes de législation sur la livraison par drone".  Au delà de cette expérimentation, Survey Copter a surtout démontré la fiabilité de sa technologie. "Ils ont fait voir qu’ils pouvaient faire voler des drones de manière autonome sur des voies aériennes sans que ceux-ci ne s’écartent de leur couloir. On est dans l’aviation civile, on ne peut pas dévier ne serait-ce que de 10 mètres, ou changer d’altitude. Tout ceci est très encadré" analyse le directeur de la communication d’e-Valley.
La technologie étant en place, il ne reste plus qu’à faire valider les couloirs aériens par la DGAC. Dans un premier temps, les drones ne livreront pas au domicile des particuliers. Pour Bruno Rater, "on peut par contre imaginer des livraisons de pièces pour une usine voisine ou ce genre de choses. Cela peut aussi concerner des éléments urgents, notamment pour le médical avec la livraison de poches de sang". Dans ces conditions l’avantage du drone fait qu’il n’est plus tributaire du trafic routier. Par ailleurs, cette technologie est en mesure de transporter des colis lourds. Un argument de poids pour les acteurs de la logistique. Nul n’a oublié le film de Luc Besson mettant en scène un tueur professionnel, un liquidateur, un nettoyeur plutôt, interprété par Jean Reno. Le parallèle vient à l’esprit lorsque l’on lit les médias. Le président Macron et son Premier ministre se... En 1945, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale une grande partie de l’Europe est détruite...  (21.01 Mo) Fondée en 2014 à Paris, Kino Visegrad est une association francilienne de promotion des cinéma...  (6.21 Mo) Benoit Biteau est premier en tout. En 2010, il est le seul agriculteur bio élu conseiller régiona...  (1.6 Mo)  (1.84 Mo)  (675.3 Ko) Ils font partis de ceux qui manifestent depuis plus longtemps que le 5 décembre. La population... De nombreux secteurs professionnels ont prévu de faire grèves, principalement dans les transports... Le plus célèbre des numéros 2 a effectué son dernier tour. Celui qui symbolisait le sport dans ses... Toutes les brèves