Sandoval s’était fait attribuer le statut de réfugié politique en France il y a plus de trente ans, il avait réussi à se faire naturaliser et avait réussi à obtenir un poste à l’université, ce qui lui a permis de mener pendant des années la vie d’un intellectuel mondain du Tout Paris intello. Depuis huit ans, la justice argentine bataille et négocie avec la France pour le récupérer et le juger, grâce à l’aide d'une avocate parisienne qui représente ses intérêts dans toutes ses affaires liées aux crimes du régime dictatorial.
Les tribunaux français ont fini par accepter son extradition, malgré la doctrine constante qui veut que la France n’extrade pas ses nationaux, mais un argument a vaincu la résistance : il n’était pas français à l’époque où les crimes desquels il est accusé ont été commis. Il a fallu près d’un an entre le moment où Emmanuel Macron a donné son accord politique à la remise de l’accusé à son pays natal et le vol de cette nuit.
On attend maintenant l’ouverture du procès en première instance.
Pour en savoir plus : lire l’article de Página/12 lire l’article de Clarín.