LE FILM
Synopsis:
Once Upon a Time… in Hollywood immerge les téléspectateurs dans le Los Angeles de 1969, lieu où tout est en perpétuel changement. La star de cinéma Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et son cascadeur Cliff Booth (Brad Pitt) se fraient un chemin dans une industrie qu’ils peinent désormais à reconnaître.
Casting:
Réalisateur – Quentin Tarantino.
Acteurs & Actrices – Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Emile Hirsch, Margaret Qualley, Timothy Olyphant, Dakota Fanning, Bruce Dern…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 16/08/2019.
Repartie bredouille du Festival de Cannes il y a quelques mois, la dernière réalisation de Quentin Tarantino affiche pourtant de sérieux arguments. Le plus évident étant certainement son casting d’exception composé, bien sûr, de Leonardo DiCaprio et Brad Pitt, mais aussi de Margot Robbie, Emile Hirsch, Al Pacino, Margaret Qualley, Bruce Dern ou encore Dakota Fanning. Rien que ça ! Des acteurs talentueux au service d’une histoire étonnamment sage (pour Tarantino), empreinte d’une mélancolie nonchalante qui symbolise à merveille la fin d’une ère, caractérisée ici notamment par le déclin de deux antihéros embourbés dans une industrie cinématographique en pleine mutation. Grâce à une reconstitution méticuleuse de l’époque, ainsi que de son ambiance, le cinéaste américain dépasse toutefois le simple sentiment de nostalgie pour livrer une belle déclaration d’amour au cinéma, et surtout à tous ceux qui le fabriquent. Une intention louable, et même souvent appréciable, qui aurait néanmoins gagné à être plus accessible, le film usant abondamment de références que seuls les plus fervents cinéphiles pourront vraiment saisir.
Dans le même ordre d’idée, on pourra aussi reprocher au scénario de manquer de véritables enjeux pour tenir sur la durée. Si le récit est globalement passionnant, et raconte – il est vrai – de nombreuses choses en sous-texte (sur l’époque, le cinéma, le star system…), l’ensemble s’avère en effet un peu trop fourre-tout que pour réellement convaincre pendant plus de 2h30. Heureusement, l’écriture de Tarantino est à ce point efficace que même les scènes les plus anodines sur le papier prennent une ampleur considérable à l’écran. Encore plus lorsqu’elles peuvent compter sur des acteurs comme Leonardo DiCaprio et Brad Pitt pour leur donner vie. Dans des registres assez différents, les deux comédiens délivrent effectivement des performances époustouflantes. En particulier d’ailleurs le premier qui éblouit à nouveau par son jeu tout en nuances, capable de susciter le rire et l’émotion dans une seule et même séquence. Enfin, sans en dévoiler trop, le final est également assez succulent. D’une part parce qu’il sied parfaitement au style du réalisateur. Et d’autre part car il se révèle assez puissant dans son approche de réécriture artistique.
LE BLU-RAY
Caractéristiques (4K):
Audio – DTS-HD Master 7.1 : Anglais / DTS-HD Master 5.1 : Français, Allemand.
Image – 2160p UHD / 2.39:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 161 minutes.
Bonus
- Quentin Tarantino’s Love Letter to Hollywood.
- Bob Richardson – For the Love of Film.
- Shop Talk – The Cars of 1969.
- Restoring Hollywood – The Production Design of Once Upon a Time… in Hollywood.
- The Fashion of 1969.
- 7 Additonal Scenes.
Éditeur – Sony Pictures Home Entertainment.
Contenu:
Disque 1 – Blu-ray 4K.
Disque 2 – Blu-ray + Bonus.
Avis:
S’appuyant sur une édition Ultra HD d’une précision assez phénoménale, le Blu-ray 4K de Once Upon a Time… in Hollywood sublime littéralement le superbe travail visuel effectué par Quentin Tarantino et son directeur de la photographie Robert Richardson. Outre sa définition sans faille, l’image séduit surtout par son rendu colorimétrique incomparable, magnifiant la beauté des décors, costumes et environnements d’époque. Fort de sa technologie HDR, le master renforce aussi joliment les éclats de lumière. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux dans le Los Angeles des années 60 version Tarantino. Côté audio, composante extrêmement importante du film, le disque 4K propose une piste VO DTS-HD Master 7.1 précise et enveloppante, jouant à fond la carte de l’immersion, notamment dans le choix de ses morceaux musicaux (et leur intégration dans le long-métrage). Pour les amateurs de VF, il faudra en revanche se contenter d’une piste DTS-HD Master 5.1, certes convaincante, mais néanmoins légèrement en retrait par rapport à son homologue anglaise. Quoi qu’il en soit, on ne saurait trop vous conseiller de privilégier la VO pour pouvoir apprécier comme il se doit la prestation remarquable des acteurs. Enfin, le disque s’avère malheureusement un peu avare en suppléments. A l’exception de quelques scènes coupées qui valent clairement le détour, les autres bonus peinent en effet à prolonger significativement l’expérience de visionnage.
Disponible à partir du 20 décembre 2019 en DVD, Blu-ray, Blu-ray Steelbook et Blu-ray 4K (Belgique).