Le titre peut être entendu comme si le sujet était élidé : qui manque à l’appel ? Est-ce le grand frère disparu depuis quelques jours, quelques mois ? Sont-ce les grands-parents, ailleurs ? Le copain d'école déclaré malade ?
Mais le titre peut aussi être entendu comme un impératif. Une invitation à poursuivre le sommeil au fond du lit, à rêver d’une nature luxuriante, à prendre des congés, congé d’un amour, à préserver des secrets, son jardin secret, à marcher sans chaussures, à prendre son envol…
Le duo Tony Melvil et Usmar, ce sont des chansons qui parlent de la vie, abordent les émotions.
Le spectacle, qualifié de « concert augmenté », laisse une impression agréable et forte. Le décor est une sorte de structure métallique où les éléments (cage à oiseaux, bateau, bouée, tenture…) s’élèvent, où des effets de lumières provoquent des sensations renouvelées en permanence. Un personnage muet va et vient derrière le décor (parfois devant pour créer un monde d’ombres), un personnage dont on entend la pensée qui rappelle à chaque enfant ou adulte regardant et écoutant qu’il est avec lui ou elle, qu’il l’accompagne.
Nous voyons et entendons deux chanteurs - musiciens, Tony Melvil et Usmar. Mais il y a trois personnes sur scène, la troisième ce jour-là, régisseuse de plateau et comédienne, était Lauriane Durix. Une scénographe a conçu le décor, c’est Jane Joyet. Deux personnes ont travaillé à la création lumières : Vincent Masschelein et David Laurie. Et la metteuse en scène est Marie Levavasseur.
J'ai assisté à ce concert au Théâtre Jean Vilar de Vitry sur Seine (94)