Pablo Picasso Méditation 1904, New York Museum of Modern Art
Extrait du livre de Olivier Renault Les modèles et leurs peintres :Pablo Picasso et Fernande Olivier
Un jour de 1905, Fernande fume de l’opium avec Picasso et est traversée par une révélation : « Tout alors semble beau, clair, bon.Je dois peut-être à l’opium de m’avoir fait comprendre le sens véritable du mot « amour », amour en général. Je découvris que je comprenais enfin Pablo, je le "sentais" mieux. Il me semblait que c’était lui que j’avais toujours attendu. L’amour était monté en moi comme un sentiment subitement épanoui. Un rapprochement curieux me le faisait apparaître comme une partie de moi-même, tel que mon imagination désirait qu’il soit, oui ce sentiment qui ne me quitte pas je suis sans doute la cause de ma résolution presque subite de lier ma vie à la sienne. »
Ces modèles sont souvent peintres elles-mêmes, artistes, marginales.
Johanna Hifferman, la belle irlandaise, James Abbot McNeill, La fille en blanc 1862 Washington : National Gallery of art
Gustave Courbet Femme à la vague
Alfred Stevens : Le dimanche des rameaux au boudoir, 1862 |
Victorine Meurent Edouard Manet: la Femme au perroquet, 1866, New York Metropolitan Museum of Art.
La femme au perroquet, en robe de chambre, elle hume un petit bouquet de violettes ; le perroquet symbolise aussi bien la pureté que la luxure tandis que le monocle, un attribut essentiellement masculin, peut connoter le lesbianisme.
Claude Monet : La capeline rouge, 1873, Cleveland, Museum of Art
Marie-Clémentine Vallandon, Federico Zandomeneghi, Le café de la nouvelle Athènes, 1885, Coll. Part.
Pablo Cargallo Kiki de Montparnasse 192, Paris Musée d'Art Moderne
Ricardo Canals : Une loge aux courses, 1904