Evil // Saison 1. Episode 10. 7 Swans a Singin’.
C’est Noël alors Evil décide de prendre en guise de point de départ une chanson qui reste dans la tête d’un groupe de jeune fille (et qui semble les posséder). L’idée est assez amusante même si ridicule quand on cherche à comprendre vraiment ce qui s’est passé. Cependant, ce sont nos personnages qui font une fois de plus l’intérêt d’Evil. Sans compter sur ce cliffangher qui donne forcément envie de voir ce qui est arrivé à Acosta. Est-il mort ? J’en doute, mais en tout cas la série sait comment s’y prendre une fois de plus pour faire monter la tension. Dans l’épisode précédent, Townsend avait réussi à convaincre Sebastian de se débarrasser d’Acosta. Mais l’idiot qu’il avait trouvé s’est tué par une balle perdue. Tout cela avait alors contrecarré le plaisir Townsend qui, dans le cliffangher, partait à la recherche d’une nouvelle personne. Est-ce cette personne que Acosta combat à la fin de cet épisode ? Sauf que je ne sais toujours pas pourquoi Townsend en veut autant à Acosta. Ce n’est pas comme si Acosta était un ange et nous avons eu la confirmation qu’il a couché avec Renée.
Il a donc couché avec la soeur de sa fiancée décédée. Et son voeux de célibat après tout ça est assez étrange mais Evil aime jouer des tours avec le téléspectateur comme le démontre une fois de plus cet épisode. Si l’affaire de la semaine n’est clairement pas le plan de départ de l’épisode, ce sont une fois de plus les personnages qui font tout l’intérêt de Evil. Je trouve ça presque dommage que le cas de la semaine soit aussi mal fichu car il y avait largement de quoi créer un épisode d’horreur de Noël. Il y a pas mal d’idées à explorer dans le genre mais la série n’en fait rien et préfère alors tourner un élément qui aurait pu avoir du potentiel en élément narratif plus étrange que réellement palpitant. Le meme de Noël qui s’inspire de Charlie Brown pour en faire quelque chose de plus étrange n’a donc pas spécialement fait l’intérêt d’Evil ici. Bien au contraire, surtout quand on voit quel est le but même ici et surtout ce qui a poussé ces jeunes filles à chanter de cette façon.
Du côté des filles de Kristen, la série tient là aussi quelque chose même si d’un autre côté j’ai l’impression que tout ce qui est fait pour le moment n’a pas forcément le meilleur des intérêts. Fort heureusement, Kristen reste un personnage palpitant qui apporte un vrai plus à la narration. Sans parler de sa mère. Je n’ai jamais été un grand fan des enfants dans les séries et Evil ne fait que confirmer le problème que les enfants posent. Pendant ce temps les adultes restent donc bel et bien les meilleurs personnages.
Note : 5.5/10. En bref, un épisode de Noël qui vaut plus pour ce qui se passe en parallèle que les éléments que l’on nous met sous le nez.