Les baskets Veja ont un coût, en moyenne 5 à 7 fois plus chères que les concurrents. Afin de rester compétitif face à des concurrents adeptes du “fast fashion”, Veja adopte une politique “0 pub”. Enlever la publicité est une politique stratégique leur permet de mettre les baskets au prix du marché. Le coup de la publicité représente souvent 70 % du prix des produits équivalents trouvés sur le marché. Veja investit cette somme pour payer des produits plus responsables et offrir des salaires plus conséquents à leurs producteurs.
Cultivé par des agriculteurs au Brésil et au Pérou dans le respect des hommes et de l’environnement, le coton biologique est l’un des composants majeurs des chaussures Veja. La marque évite de passer par des intermédiaires afin de garantir un bon salaire à leurs producteurs et revendiquent bien les traiter comparé à de nombreuses entreprises de baskets qui produisent en Asie du sud-est dans des conditions déplorables du "fast fashion”. En 2018, d’après leur site internet, le coton est acheté à 2.82 euros/kilo, alors que le prix du marché est de 1.73 euros. Avoir recours à du coton biologique permet de faire de la polyculture qui contrairement à la monoculture intensive n’a pas recours à l’irrigation massive et aux polluants. Cette pratique donne aux agriculteurs un second revenu et surtout des cultures de maïs, de haricots et de sésame qui leur permettent d'avoir une alimentation constante pendant tout au long de l’année. La marque a des limites sur lesquelles elle souhaite travailler. Comme indiqué sur leur site internet, la marque française a des limites à son éco-responsabilité et à son commerce équitable. La teinture naturelle n’est pas la plus optimale, ils utilisent donc de la peinture qui respecte juste les normes REACH. Le cuir quant à lui végétal à 100 % de 2005 jusqu'à 2015 n'était pas assez qualitatif. Elle réduit donc son utilisation à 10% de cuirs végétal.
Veja cherche sans cesse à se renouveler. La marque ne fait pas de promesse sur leur pourcentage de responsabilité mais cherche en toujours à faire mieux avec des l'emploi de substituts: cuir de poisson, B mesh, Alternative au cuir, Upcycling. En septembre 2019 ils lancent pour la première fois des chaussures de type "running" ainsi que des baskets faites à base de maïs après plusieurs tentatives qui ont échoué. Un défi pour une marque qui se retrouve en concurrence avec des entreprises qui fonctionnent à la fast-fashion. Nul n’a oublié le film de Luc Besson mettant en scène un tueur professionnel, un liquidateur, un nettoyeur plutôt, interprété par Jean Reno. Le parallèle vient à l’esprit lorsque l’on lit les médias. Le président Macron et son Premier ministre se...