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Critique V Wars saison 1 : 28 vampires plus tard…

Publié le 11 décembre 2019 par Linfotoutcourt

Avant que Netflix ne dévoilent son Witcher tant attendu, la plateforme sortait discrètement la première saison de V Wars, pas dingue, mais pas nulle.

Un virus contamine une partie de la population aux gènes prédisposés et l'émergence de ces nouveaux vampires menace l'humanité. Adaptés des romans et des comics de Jonathan Maberry, V Wars propose une relecture sympathique des suceurs de sang à travers une série B qui manque cependant de mordant.

Critique V Wars saison 1 : 28 vampires plus tard…
©Netflix

Pourtant le show de Netflix tente de jolies choses en commençant par une dichotomie contrastée entre deux personnages opposés, le chercheur et le casse cou. Deux amis devenus chacun le visage officiel de sa propre espèce lors de négociations et complots politiques un peu rébarbatifs. Mais pourquoi pas. Surtout que l'on retrouve Ian Somerhalder en scientifique humain, un choix peu original mais plaisant pour une série plus adulte et trashouille que l'horripilante Vampire Diaries. Typecasté vous avez dit ?

Je ne bois jamais... de vin !

Loin d'être une révolution du genre, V Wars propose au moins une lecture moderne de l'infestation des vampires. De l'énonciation de l' Homme de Denisova aux conflits politiques que la cohabitation entre deux espèces adverses peut entraîner, ça partait bien. Surtout que la série de Glenn Davis et William Laurin s'aventure dans violence visuelle adéquate, bien sanglante et dégoulinante avec quelques relents d'épouvante. Certes c'est du grand classique, jump scares et littrons d'hémoglobines à la clé, mais la série essaye.

Critique V Wars saison 1 : 28 vampires plus tard…
©Netflix

Sauf que la série peine à s'assumer et ne s'engouffrera jamais dans ce qui pourrait pourtant devenir un joyeux et rafraichissant bain de sang télévisuel. Indécis, le show noie le vampire sous une tonne de discours politiques barbant pour freiner un rythme narratif narcoleptique. Ultra prévisible, les rebondissements anticipés à des kilomètres, V Wars pâlit de son traitement " psychologique " où dialogues éculés et sous intrigues dispensables s'entassent nonchalamment, sans parvenir à nous réveiller.

Filmée sobrement dans deux hangars et une forêt communale par Brad Turner, mal montée mais distrayante, V Wars devra montrer les crocs dans une saison 2 qui permettrait à Ian Somerhalder de payer ses impôts.

La saison 1 de V Wars est disponible sur Netflix.

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