Il est encore difficile aujourd'hui de diagnostiquer la sclérose en plaques (SEP). De plus, les différents symptômes et la lente évolution de la maladie rendent très complexes la mise en place d'un traitement adapté.
Le diagnostic de cette maladie inflammatoire auto-immune peut être posé par un examen radiologique ou un scanner. L'IRM medullaire vient, quant à lui, définitivement confirmer la présence de la SEP. Des IRM doivent être régulièrement passés pour suivre l'évolution de la maladie. Les IRM permettent effectivement d'aider le patient à mieux gérer les symptômes et à réduire la fréquence des poussées.
Pré-diagnostiquer la sclérose en plaques
Cette maladie cause des lésions dans le système nerveux central. Elle peut être soit rémittente soit progressive. La SEP se caractérise par des symptômes neurologiques variés. Il peut s'agir de troubles sensitifs, de troubles de la vue ou encore des troubles musculaires. Ces différents symptômes peuvent se superposer ou être isolés. Ils apparaissent lors de périodes de poussées qui durent entre deux et six semaines.
Ainsi, la SEP partage ses symptômes avec d'autres maladies. De plus, il n'existe aucun test fiable qui permette de la diagnostiquer formellement. Aussi, les phases de poussées mais surtout les examens radiologiques tels que les IRM medullaires permettent de poser un diagnostic.
IRM medullaire et SEP
Les IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) sont des examens prescrits suite à une radiographie ou à un scanner. L'IRM permet de voir les éventuelles lésions du cerveau et du tronc cérébral en créant une image en deux voire trois dimensions du cerveau ou de la colonne vertébrale. L'IRM médullaire (différent de l'IRM cérébrale) montre les lésions de la moelle épinière.
En cas de SEP, l'image obtenue met en évidence l'endroit et le nombre de lésions neuronales dont le patient est atteint. La comparaison des résultats de cet examen avec les symptômes déjà ressentis confirme ou infirme la présence de la maladie.
IRM et suivi de la SEP
Il n'existe pas de traitement contre la SEP. En revanche, il est possible de prévenir les poussées et de ralentir l'évolution de la maladie. Des médicaments immunomodulateurs et immunosuppresseurs réduisent les fréquences des poussées mais ne sont pas en mesure de les faire totalement disparaître. De plus, ils ne stoppent pas l'augmentation des lésions. Aussi, des IRM régulières sont indispensables pour suivre le développement de la SEP.
Ces examens offrent le seul suivi possible de la SEP et permettent de connaître les zones susceptibles d'êtres atteintes ou qui commencent à l'être. La prise de médicaments peut alors être ajustée en conséquence. Pour que le processus médical soit le plus efficace possible, il est fondamental de toujours procéder aux IRM de SEP selon le même protocole.
À ce jour, il n'y a pas de test fiable pour diagnostiquer la SEP. La solution la plus appropriée est de procéder à une IRM cérébrale puis une IRM medullaire pour affiner le résultat. Le patient atteint de SEP devra effectuer régulièrement cet examen tout au long de sa vie pour adapter son traitement à l'évolution de sa maladie.
Retrouvez plus d'informations sur le suivi neurologique dans le cadre de la sclérose en plaques et sur l'IRM medullaire sur le site de Lumière sur la SEP.