Bonjour à tous,
Nouvel article sur un bouquin qui m'aura demandé du temps. Pour vous dire, je l'avais commencé à la fin du mois de Juin - oui, oui - nous sommes la fin de l'année. C'est un bon pavé d'environ 650 pages.
Le Palais Des Miroirs se situent dans trois pays - la Malaisie, l'Inde et la Birmanie - durant la colonisation britannique. L'auteur nous fait suivre l'histoire d'une famille sur deux générations. Le livre a véritablement une séparation à l'intérieur. Deux quarts et demi du livre se concentre sur la première génération: la rencontre des parents, la formation des familles, leurs liens entre eux. Le restant, l'auteur se concentre sur les enfants, même si les parents sont encore présents mais bien moins au centre de l'action. Cette séparation assez abrupte peut déconcerter le lecteur car l'impression de lire un deuxième roman totalement différent du premier m'a décontenancé.
Résumer l'histoire est un travail ardu car avec une telle longueur, il se passe tellement de choses, d'événements. Soyons concis : deux personnages sont constamment dans le roman Rajkumar et Dolly. Le lecteur les connait de leur enfance jusqu'à leur vieillesse. La magie de roman aussi long est de pouvoir suivre des personnages sur le temps d'une vue entière. L'auteur peut travailler le développement de ces personnages jusqu'au bout.
L'un des thèmes majeur est - bien entendu- la colonisation. Le début raconte l'histoire de la famille royale birmane qui a été exilée en Inde de force par les britanniques. Le réel point positif de ce roman est son versant historique. On apprend énormément de choses sur l'histoire de ces trois pays sous la colonisation et comment les ambitions nationalistes sont apparues. Le fait que le récit se déroule sur une période de temps aussi longue permet de véritablement suivre la mise en place des événements : de " l'âge d'or " de la colonisation jusqu'à la Seconde Guerre mondiale qui affaiblira le pouvoir colonialiste.
Pour conclure, ce roman fleuve se lit bien - surtout la première partie - mais comme tout roman fleuve, il faut accepter certaines longueurs. Malgré tout, je suis heureuse de l'avoir lu jusqu'au bout et d'avoir pu suivre ses personnages auxquels on s'attache forcément dans une période historique pleine de bouleversement.
Sur ce, je vous dis à très vite pour un nouvel article ! Passez une excellente journée surtout avec de belles lectures 😉