Herveline a lancé son podcast « La petite voix » il y a un an.
Elle y donne la parole à des professionnels de la santé ou du développement personnel.
Parmi ses invités : coach, ostéopathe, professeur de yoga ou encore naturopathe.
Durant les différents épisodes ils partagent leur parcours et leur métier mais également la raison qui les a poussés vers cette profession.
Et justement, pourquoi ce thème de podcast ?
Herveline nous raconte comment l’épreuve du cancer l’a menée vers « La petite voix ».
View this post on InstagramC’est un exercice impossible de n’extraire qu’une citation de l’épisode avec Thierry Janssen tant il y aurait à retenir. Alors je retiens ce passage, certainement pas le plus profond ni le plus spirituel mais je le vois comme un super « conseil pratique ». Il en parle pour évoquer ce moment où il a eu besoin de faire une pause, d’arrêter de travailler pour s’offrir une sorte de retraite. Et c’était une évidence pour lui : il avait besoin de temps pour faire le point, besoin d’espace avec de rebondir vers un nouveau projet. Et donc c’est tout naturellement qu’il a voulu investir sur lui-même
On lit souvent ce conseil quand on parle de développement personnel : et si l’on se traitait soi-même comme son ou sa meilleure ami.e ? On est souvent dur, exigeant, blessant, voire autoritaire avec soi-même. Mais dans une situation précise qui nous fait difficulté, que dirait-on à son ou sa meilleur.e ami.e ? Serait-on aussi dur envers lui ou elle qu’on l’est envers soi-même. C’est bon aussi de se considérer vraiment. De se reconnaitre des besoins, au-delà des exigences. Et d’accepter de s’octroyer des moments à soi, trouver de l’espace Bref d’investir sur soi comme l’a fait Thierry Janssen. Et vous, vous êtes comment avec vous-même ? Plutôt meilleur.e ami.e ou plutôt meilleur.e ennemi.e ? Belle soirée Herveline A post shared by La petite voix, le podcast
(@lapetitevoixlepodcast) on Oct 13, 2019 at 10:50am PDT
Bonjour Herveline, peux tu te présenter en quelques mots?
C’est sans doute la question la plus compliquée!
Je m’appelle Herveline Denis, j’ai 42 ans. Je suis en couple et maman de deux jumeaux de 5 ans. En parallèle du podcast, je suis freelance dans la communication.
Pourquoi « La petite voix » ?
Le podcast est lié à mon histoire personnelle. Il y a deux ans on m’a annoncé un cancer du sein.
Pendant mon traitement j’ai eu pas mal de temps libre et je me suis mise à écouter beaucoup de podcasts : La Poudre par exemple. J’adorais déjà la radio, l’idée du format me plaisait beaucoup.
En parallèle, j’ai rencontré des professionnels : naturopathe, psychologue, médium, dans le but de m’aider à avancer.
Je ne sais pas si on peut bien vivre le cancer mais je l’ai vécu le mieux possible en lui donnant du sens.
Je ne sais pas si on peut bien vivre le cancer mais je l’ai vécu le mieux possible en lui donnant du sens. De manière positive, j’ai cherché à mieux me connaitre et me comprendre.
Le mélange des podcasts et des rencontres avec les différents thérapeutes ont dû se mélanger car pendant une séance de méditation cela m’est tombé dessus. Je travaille dans la communication et la transmission mais je n’y connaissais rien. J’ai été portée , il fallait que je le fasse.
L’envie est arrivée à la fin du traitement et ça m’a servi de tremplin.
Si je n’avais pas eu de cancer je n’aurais jamais eu l’idée de le lancer. Je ne serais pas aller au bout ou je n’aurais pas osé le faire.
Qu’est-ce que la maladie a changé dans ton quotidien?
On dit souvent qu’après un cancer on apprécie chaque instant : voir un papillon voler, le vent dans les branches et c’est en partie vrai mais pas complètement.
Quelque chose a changé profondément. Aujourd’hui je pense avoir acquis une grande confiance en la vie, mais en surface je continue d’être stressée. Je n’ai pas pris le recul nécessaire concernant les turpitudes du quotidien.
J’aimerais arriver à une sorte de sagesse un jour (rires).
View this post on Instagram(Retour sur l’épisode 9) Voilà un épisode à écouter absolument si vous êtes d’humeur maussade
@charlottescapin est une coach qui ne manque ni d’énergie, ni de fraicheur, ni de fond. Un sacré combo pour une jeune femme qui se donne pour mission de nous aider à nous réaliser en retrouvant confiance en nous Elle sait de quoi elle parle, elle aussi est passée par tous nos atermoiements, nos doutes, nos échecs. Et c’est justement en le vivant elle-même, en l’éprouvant qu’elle a trouvé les clés pour nous aider maintenant. Bref c’est un épisode qui rebooste, qui met de bonne humeur et qui donne envie d’aller de l’avant. Un épisode à l’image de Charlotte : à la fois doux et plein de sagesse Avec Charlotte, nous parlons de sa fascination pour les superstars (3’30), de sa jeunesse passée entre Saint Malo, le Togo et les Etats-Unis (6’00), des conférences qu’elle organisait en école de commerce (11’00), de sa découverte -intuitive- du développement personnel (12’30), de ses expériences en entreprise (16’00), des moments de flux (22’30), de la coach qu’elle est (27’00), de la différence entre un coach et un psy (30’00). Le lien est dans ma bio. Belle écoute ! Herveline #frenchpodcast #coaching #coach #bienetre #prendresoindesoi #etatdesprit #penseepositive A post shared by La petite voix, le podcast
(@lapetitevoixlepodcast) on Sep 19, 2019 at 2:19am PDT
View this post on InstagramJe suis ravie parce que demain, dans La petite voix, nous allons parler de yoga ! Yoga que je pratique plus sérieusement depuis un an et qui m’apporte de plus en plus de choses avec le temps. En plus, mon invitée est une prof de yoga géniale : @charlottesaintjean ! Mais je laisse mes pré-écouteuses vous en parler mieux que moi… @sorcieremorgane , dont je vous invite d’ailleurs à découvrir le podcast Le syndrome de l’hippocampe où il est question de vivre avec un syndrome d’Asperger m’écrit : « J'ai beaucoup aimé la voix de Charlotte, son histoire – avec son corps notamment- et la simplicité avec laquelle elle se raconte. J'ai aimé le côté conversation entre amies. » @patjuyog , dont le yoga est « le sujet de cœur » (j’avais la pression
) me dit : « Magnifique témoignage sur le yoga qui n'est pas qu'une simple pratique physique mais bien un chemin spirituel. J'aime la simplicité de Charlotte, elle donne vraiment envie de faire du yoga ». Et pour @everythings.and.nath : « une fois de plus, un bel entretien. On sent que Charlotte a aimé faire ce point sur sa vie. Le yoga me poursuit depuis un certain temps, et en écoutant cet épisode, je me dis que c’est effectivement fait pour moi ! ». Alors, on se retrouve demain Herveline #frenchpodcast #bienetre #therapeute #frenchyoga #yogacoach #prendresoindesoi #energiepositive #lacherprise A post shared by La petite voix, le podcast
(@lapetitevoixlepodcast) on Jun 10, 2019 at 7:28am PDT
Dans l’épisode 0 du podcast tu expliques avoir eu recours à des thérapies alternatives. Tu peux nous en dire un peu plus?
Moins je comprends et plus ça me plait.
Ce que j’ai vécu dans le cabinet de Valérie Durdilly (N.D.L.R. médium qui communique avec les morts) a été une expérience hors du commun. Elle m’a dit des choses que seule moi ou les défunts pouvaient connaitre.
Ça parait absolument incroyable et peut-être irrationnel pour certains mais j’ai trouvé que ces professionnels là étaient très ancrés justement.
Le podcast a aussi pour vocation de démystifier certaines pratiques.
Il faut accepter que cela existe, qu’ils ne sont pas tous les sorciers ou hystériques que l’on imagine. Les personnes que j’ai rencontrées étaient plutôt en jean, t-shirt, basket, pas d’encens ou de cape !
Il existe des charlatans, comme partout, mais ceux que j’ai pu interviewer sont très pragmatiques et très ancrés dans la vie.
Dans le monde de l’entreprise on trouve des gens bien moins sains ! Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Des rencontres plus marquantes que d’autres?
Il y en a deux, pour ce que j’ai vécu à leur côté l’année dernière.
Jean-Pierre Neveu que j’avais déjà rencontré trois ans plus tôt afin qu’il fasse mon thème astral.
J’avais été bluffée. Lorsque j’ai appris avoir un cancer c’est la première personne que j’ai appelée. Je lui ai demandé si j’allais mourir.
Il a joué ensuite un rôle primordial puisque pendant mes traitements j’ai suivi une formation en astrologie védique avec lui. Ce sont des notions très spirituelles. C’est une sorte de père spirituel pour moi, c’est un monsieur d’une immense sagesse.
La deuxième rencontre est celle d’Eliane Puvillant : magnétiseuse. C’est une femme au parcours inimaginable. Elle a perdu mari et enfants pendant un incendie. Elle est lumineuse, on a passé des heures à parler. J’ai beaucoup appris et grandi auprès d’elle.
Ce sont des personnes qui ont joué un rôle essentiel pendant ma maladie.
Avant le podcast je leur posais déjà des questions : comment devient-on astrologue ou magnétiseur?
View this post on InstagramVous qui méditez, êtes-vous d’accord avec ce propos de Jean-Marc Terrel, alias Monsieur Mindfulness ? Est-ce que vous vivez ce moment-là comme un moment où vous tissez un lien avec vous-même
Moi qui essaie chaque jour de m’accorder 10 minutes de méditation, je dirais que méditer, c’est se poser pour trouver un endroit confortable en soi. Depuis quelques temps, je ressens physiquement cette sensation, quelque chose de solide, d’ancré mais aussi en même temps léger et un peu aérien… Difficile à expliquer hein En tout cas, quand je me reconnecte à cette sensation (parce qu’il y a aussi des jours où ma tête est tellement bavarde qu’il se passe peu de choses…), j’ai le sentiment que ça laisse de l’espace pour faire émerger des choses. Comme des petites bulles qui remontent doucement à la surface parce qu’on leur en laisse la possibilité. Bon en me relisant, je me rends compte que vous avez le choix entre penser que : 1/ je suis complètement barrée (et vous n’auriez peut-être pas tout à fait tort) 2/ il m’arrive trop de trucs dingues grâce à la méditation. Non, c’est faux. Même si ce que je vous décris est vrai, j’ai toujours l’impression d’être à côté de la plaque, de ne pas savoir faire, de ne pas être suffisamment concentrée. Bref de ne pas savoir faire, alors que tous les autres ont l’air de tellement bien gérer. Merci à mon cher mental qui fait super bien son travail de sape 3/ ne rien penser du tout, vous êtes dans une telle pleine conscience que vous avez atteint l’état ultime d’accueil et de non-jugement ! Allez, je viens de me fatiguer toute seule à vous raconter cela. Au départ, ma vraie question était celle-ci : et vous, la méditation, vous y trouvez quoi ? Bonne fin de journée, Herveline #frenchpodcast #therapeute #meditation #pleineconscience #connaissancedesoi #etresoi #mediter A post shared by La petite voix, le podcast
(@lapetitevoixlepodcast) on Jul 17, 2019 at 9:02am PDT
As tu déjà songé à devenir toi même thérapeute ?
C’est une très bonne question à laquelle je ne peux pas encore répondre.
A l’instant T où on se parle j’aime beaucoup mon métier de communicante.
Je me suis rendue compte que j’aime aussi beaucoup le monde du podcast. J’aime être derrière un micro, j’adore interviewer les thérapeutes.
Les vies professionnelles peuvent changer radicalement mais je n’en suis pas encore là.
Je tiens à ce projet ! Je me donne les moyens de continuer quoi qu’il arrive.
L’épisode 19 du podcast est en ligne depuis le 3 décembre. Quel futur pour « La petite voix »?
Je me pose aussi parfois la question. Ce qui est sûr c’est que pour l’instant je continue. Il y a encore tellement de thérapies à questionner, j’ai une liste longue comme le bras !
Mais c’est aussi assez chronophage . J’ai gagné 0 euro avec le podcast.
J’ai un petit peu de mal à trouver une balance entre ma vie de famille, de femme et le travail. « La petite voix » prend beaucoup de place.
Malgré tout je sens qu’il faut que je continue. Je me demande parfois comment faire plus : ebook, épisode bonus. J’ai plein d’idées et d’envies.
Monétiser le podcast pourrait être une idée mais je n’en vivrai jamais et ça peut changer mon rapport avec les auditeurs.
L’épisode 20 est quasiment prêt. J’en ai 8 de plus d’enregistrés. Je tiens à ce projet ! Je me donne les moyens de continuer quoi qu’il arrive.
Peux tu nous partager ta plus grande audace?
Les moments de plus grande audace sont les moments où l’on écoute sa petite voix. Je n’avais jamais été derrière un micro, je n’avais jamais mené d’interview mais ça s’est tellement imposé à moi que je n’ai pas eu le temps d’avoir peur.
Un autre épisode audacieux de ma vie est la rencontre avec mon chéri en Australie. Nous avons passé une semaine ensemble avant que je rentre en France. Deux mois après je repartais en Australie pour le voir. Aujourd’hui nous fêtons nos 14 ans et nous avons des jumeaux.
Merci Herveline !
Vous pouvez retrouver le podcast sur Spotify, Deezer, ou sur Apple Podcasts
Le compte Instagram de La petite voix
View this post on InstagramJ’ai découvert grâce à La petite voix que les thérapeutes que nous côtoyons en tant que patients cheminent eux-mêmes grâce à nos expériences partagées, nos questionnements, nos doutes etc. Souvent leur motivation première est d’aider les autres, mais finalement ce faisant, ils s’aident aussi eux-mêmes et je trouve ça très beau ce cercle vertueux qui se met en œuvre. Et bien j’ai une confidence à vous faire : je vis la même chose avec ce podcast
Je reçois souvent, et ça me réjouit, des messages pour me dire que ces entretiens vous font du bien, vous aident à vous poser les bonnes questions, et éclairent vos cheminements. Bien sûr que c’est le but de ce podcast et tant mieux, si cela fait écho en vous. Mais je dois aussi vous avouer que ces entretiens sont d’abord pour moi une grande source d’inspiration. Au-delà d’assouvir ma grande curiosité, ils me nourrissent véritablement. Et comme je les écoute plusieurs fois, en live puis en préparant l’épisode, j’ai tout le loisir de laisser leurs belles paroles infuser en moi. Et vraiment ça m’aide et m’éclaire bien dans ma propre vie. Je ne sais pas si je suis devenue sage, mais disons que j’ai un peu gagné en sagesse Je considère donc que j’ai beaucoup de chance de pouvoir profiter égoïstement de ces entretiens, tout en sachant que cela peut vous faire du bien à vous aussi. Je voulais vous le dire: ces entretiens, comme le dernier avec Alexia la sophrologue, me nourrissent vraiment. Et vos retours donnent du sens à ce que je fais. Voilà c’était la minute gratitude : merci à vous, thérapeutes, et à vous qui écoutez La petite voix Herveline #podcastfrancais #podcastfr #bienetre #coachdevie #therapeute #energiepositive #psychologiepositive #inspiration #gratitude A post shared by La petite voix, le podcast
(@lapetitevoixlepodcast) on Oct 27, 2019 at 11:15am PDT
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