La meca de porto rico
Publié le 04 décembre 2019 par Aicasc
@aica_sc
Image by Raquel Pérez Puig
Le saviez – vous ? La troisième édition de la MECA, Mercado Caribeño, une foire d’art, vient de se dérouler à Porto Rico, du 21 au 24 novembre 2019.
Porto Rico a toujours fait partie des îles dynamiques pour ce qui concerne le marché des arts visuels. Déjà, de 2006 à 2010, s’était tenue au cœur de San Juan, au Centre de convention de Porto Rico, la sœur aînée de la MECA, CIRCA PR.
Nyugen Smith performs “LEST WE FORGET” during the MECA art fair in Puerto Rico. Image courtesy MEC
Est – il par ailleurs nécessaire de rappeler que la première biennale de la Caraïbe, la biennale de gravure, s’est implantée à Porto Rico dès 1970, quatorze ans avant la biennale de Cuba. Cette première biennale de la Caraïbe, consacrée à la de gravure de la Caraïbe et de l’Amérique latine, la plus ancienne des rencontres autour des arts graphiques de la zone est devenue en 2004 la Triennale Poly/Graphic de la Caraïbe. Depuis, plus de nouvelles de cette manifestation depuis sa quatrième édition dont le commissaire général était Gerardo Mosquera.
El puesto de Kilometro 0.2, un espacio de arte sin fines de lucro en San Juan. (Foto de Kilometro 0.2.)
MECA (Mercado Caribeño) a réuni dans le bâtiment principal de l’Arsenal de la Marina Española du Vieux San Juan, des galeries nationales et internationales d’Amérique latine, des États-Unis et des Caraïbes, méticuleusement choisies. Comme l’espace est limité et que le marché de l’art local est encore en développement, les fondateurs, Daniel Báez et Tony Rodríguez, ont suggéré que les galeries réduisent les frais de port en apportant simplement des œuvres dans leurs bagages et plafonnent les prix à vingt mille dollars.
Tony Rodríguez and Daniel Báez, co-founders of MECA. Courtesy of MECA International Art Fair. Photo courtesy Eric Rojas.
La MECA a sélectionné et accueilli une trentaine d’exposants, 23 galeries internationales de Detroit, Mexico, Tokyo et New York, 4 galeries locales, 3 projets spéciaux et une nouvelle section, Mecanismo pour les artistes émergents qui ont commencé leur carrière après 2010 et les commissaires indépendants .
Installation view of Carlos Mercado’s Art is my Religion. Image courtesy MECA.
L’une des propositions les plus fortes de la foire de cette année a été initiée par la galerie Embajada de San Juan. Son stand a réuni les œuvres en noir et blanc de 39 artistes sous le titre Blanco y Negro. Le concept consiste à orchestrer des oeuvres de Porto Rico, de la République dominicaine, de l’Iran, de l’Argentine, de l’Italie, du Mexique, de l’Uruguay et de Cuba dans ces deux tonalités fondamentales.
Parmi les nouveaux venus de la foire, Mariane Ibrahim, une galerie de Chicago connue pour ses artistes émergents d’origine africaine aux États –Unis et à l’étranger a accroché à ses cimaises deux artistes, l’artiste mexicaine Clotilde Jimenez et de l’artiste haïtienne Florine Démosthène qui questionnent toutes deux la visibilité/ l’invisibilité du corps féminin noir.
MECANISMOS est une plate-forme où les galeries émergentes présentaient le travail des jeunes artistes qui sont entrés sur le marché après 2010.
Installation view of Bobby Cruz at Galería Petrus. Image courtesy MECA.
Comme dans toute foire, il y a des projets satellites. Parmi eux, une galerie “Pop Up” vise à ouvrir un espace où de nouveaux artistes sans représentation de galeries ont pu faire connaître leur travail.
Voir aussi le site Repeating islands