Un Noël à Paris de Nicolas Chastain

De quoi ça parle ?

Quand Paris est sous la neige, tout redevient possible.

Romancière, Gloria a pris l'habitude d'écrire des histoires plutôt que de les vivre, car elle a fermé son cœur à double tour il y a bien longtemps. Pour autant elle refuse de laisser Abigaïl, la petite-fille de ses voisins, suivre le même chemin : jour après jour, elle la voit perdre espoir à force d'attendre, en vain, le retour de son père. Alors, à l'approche de Noël, Gloria décide d'agir : elle va partir elle-même à la recherche du père d'Abigaïl ! Même si ce voyage doit la ramener à Paris, la ville de l'amour. Là où elle a laissé une partie de son cœur et où elle s'était juré de ne plus jamais revenir.

Mon avis :

C'est une petite nouvelle de Noël qu'Harlequin nous offre. Les amateurs du genre devraient apprécier. Un texte très court mais avec beaucoup de rebondissements, un vrai vaudeville !

Paris est-il romantique ou bien romanesque ? C'est la question fil rouge de cette histoire. En préambule, on nous présente un vieux monsieur avec une barbe blanche mais dont on ne définit pas le costume qui se fait fort cette année de résoudre les problèmes de 9 personnes en même temps. Ambitieux ! Certes, mais nous sommes à la période de Noël et par conséquent, tout est possible.

Gloria est envoyée en mission à Paris par Abigaïl et sa grand-mère. Elle doit retrouver le père de la jeune fille, qui s'est évaporé à la mort de sa femme. À Paris, Gloria retrouve la ville de sa jeunesse et ses souvenirs. Elle avait alors jeté dans la Seine son cœur meurtri... Cette fois-ci, son cœur se remet à battre mais pour 2 hommes à la fois, Mark, le père d'Abigaïl et Julian, le chef étoilé de l'hôtel où elle est descendue.

Pendant ce temps à New York, Bobby, le frère de Gloria doit garder un œil sur les voisins : la famille d'Abigaïl. Mais sur un malentendu, tout le monde se retrouve à Paris au moment de Noël.

Le texte est court et bien mené, mais on peut dire qu'on n'a pas le temps de reprendre notre souffle une seconde. On imagine très bien cette histoire transposée sur une scène de théâtre, avec des portes qui claquent et des amants dans les placards ! Quant à la question du romantisme et du romanesque, pour cette histoire, je botterais bien en touche en disant un peu trop grandiloquent !