Critiques Séries : Le Bazar de la Charité. Saison 1. Episodes 5 et 6.

Publié le 03 décembre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Le Bazar de la Charité // Saison 1. Episodes 5 et 6.

Dans ces deux nouvelles aventures, Le Bazar de la Charité s’inspire de ce qui s’est réellement passé à Paris à l’époque. Car cet épisode se concentre vraiment sur les conséquences de l’incendie. Alice découvre notamment que l’incendie n’a rien de terroriste et que c’est à cause du projectionniste (donc par conséquence de son père). Cette partie de l’histoire colle parfaitement à ce qui s’est passé le 4 mai 1897 à Paris. Je dois avouer que c’est plutôt intéressant de voir la série raconter ce qui s’est réellement passé. Si l’ensemble reste assez efficace grâce à la fiction et notamment le destin des femmes de la série, il y a Victor Mainville qui est toujours dans de beau drap, arrêté par la police et accusé à tord pour sauver la peau de la haute société (et notamment du père d’Alice). Je me demande ce que la série compte faire dans les deux derniers épisodes autour d’Alice car ce serait dommage que celle-ci ne dénonce pas son père (et qu’elle se retrouve alors embringué dans une sale situation qui mène Mr De Lenverpré à l’affaire.

Ce dernier découvrait à la fin des deux épisodes précédents que sa femme n’est pas morte. Adrienne continue donc de sauver sa peau mais c’est son amant qui va faire les frais de son mari complètement fou. Cette partie de la série commence enfin à prendre de l’ampleur alors que Audrey Fleurot démontre qu’elle a enfin d’autres tours dans son sac. J’apprécie que la série fasse évoluer le tout car cela aurait été dommage de la laisser sur le carreau. Son avenir est pour le moment entre les mains de ceux qui veulent combattre la haute société, et je dois avouer que c’est un joli destin.

Quant à Rose, elle est coincée avec un mari qu’elle n’aime pas mais un mari violent (qui aime aussi la violence au lit). On découvre que le père frappe son fils et qu’il aime bien les petits jeux sexuels. Si les aventures de nos trois femmes héroïnes sont palpitantes, c’est l’ensemble qui tient en haleine le téléspectateur. Je dois avouer que visuellement Le Bazar de la Charité continue d’être vraiment étincelante. Elle nous plonge avec efficacité dans ce Paris de la fin du XIXe même si par moment, j’aurais aimé qu’ils forcent un peu plus les scènes extérieures. C’est là dedans que la série n’est pas très forte, car c’est aussi une question de moyens.

Note : 6/10. En bref, Le Bazar de la Charité continue d’être la belle fiction que j’avais envie de voir de la part d’une grande chaîne française.