Avis : New York, Colorado, une toute petite ville avec plus de rond-points que d’habitants. Là-bas vit Agatha Crispies, qui bosse dans la police et qui va se retrouver avec un meurtre sur les bras. Ce qui va lui plaire, puisqu’il ne se passe jamais rien d’habitude dans son patelin et ceux à côté.
Nous sommes dans un livre complètement barré avec une histoire loufoque et des personnages assez stéréotypés. L’humour est à tous les coins de phrases, ainsi que la dérision et l’ironie. C’est assez drôle à lire, même si des fois j’étais un peu saoulé. J’ai fini par m’habituer à ce rythme. Agatha Crispies est soit hyper intelligente et cultivée, citant ses livres préférés, parlant de littérature dans n’importe quelle situation. Mais quand il s’agit d’enquêter, c’est autre chose, elle devient totalement stupide et semble fonctionner à l’imagination ou complètement au pif. Les personnages qui l’entourent sont guère mieux. Entre McDonald qui porte l’imperméable qui semble obligatoire chez les flics, et le médecin légiste qui insiste pour étudier le corps pour voir s’il est mort, même si c’est évident qu’il l’est.
Je me suis bien amusée en lisant, mais j’étais aussi assez impatiente, je voulais que l’enquête prenne le pas sur l’humour, et qu’Agatha la résolve. J’ai été pas mal surprise par les révélations et c’était cool. Pour une fois, je n’avais aucune idée d’où nous emmenait l’auteur et c’était agréable de se faire balader.
Le roman est baigné de références littéraires, que ce soit sur des livres ou sur l’histoire de leurs auteurs, elle est aussi pleine de réflexions qui cachent bien leur jeu parmi l’humour, c’était plutôt plaisant, même si c’est très spoilant pour certaines œuvres.
En bref, j’ai passé un bon moment de lecture, si l’humour au début m’a un peu saoulé, je m’y suis faites et je suis rentrée dans l’histoire. J’ai été pas mal surprise et c’est un plus.
Phrase post-itée :
« Quand on aime les livres, on les aime tous, c’est pire qu’une addiction au café ou à la nicotine. Il nous les faut tous. Même si l’on n’aura jamais assez d’une vie pour tous les lire. »