Je suis un peu moins actif depuis cet automne sur le blog. Certains pourraient croire à une forme de lassitude, mais c'est le contraire qui se passe précisément. Je suis arrivé à un stade où je vois que les différentes briques posées progressivement depuis des années s'empilent comme il se doit. J'en viens à contempler le chantier de loin, à l'apprécier et à déjà m'imaginer vivre dans cette nouvelle maison qu'est l'indépendance financière. Tous les étages sont construits, il reste encore à poser le toit et à attaquer les aménagements intérieurs.
Quand on entame ce long périple, au début, on a l'impression d'être à moitié dans un rêve, à moitié dans le brouillard. On imagine une issue certes heureuse, mais aux contours encore flous. On avance à tâtons, un peu à gauche, un peu à droite, parfois même on recule. La plupart du temps on a l'impression de faire du surplace. Ce n'est qu'en se posant un moment sur le bord du chemin qu'on peut voir la distance parcourue. Avec un peu de chance, on peut même apercevoir au loin l'objectif final.
J'en suis là aujourd'hui. Ce n'est pas la première fois que je prends le temps de souffler, mais c'est la première fois où mes interrogations ne tournent plus autour du comment, mais autour du quand. Le comment, je l'ai appris tout au long de ce parcours, dans la douleur, dès les premières enjambées. Le chemin a été en effet particulièrement hostile, dès la ligne de départ. Cela m'a contraint à remettre toutes mes certitudes en question. Faire table-rase.
Durant cette pause d'étape, qui est peut-être la dernière avant la ligne d'arrivée, j'ai ressenti le besoin de mettre bout à bout les connaissances acquises jusqu'ici. Pour cette raison, je me suis lancé il y a quelques semaines dans la rédaction d'un nouvel e-book qui devrait paraître au plus tard au printemps 2020. De quoi repartir frais comme la rose en direction du but final.