Elle permet de recycler les déchets organiques, de réduire les émissions de Co2 ainsi que de participer à la biodiversité souvent détruite par les systèmes urbains. L’aspect social de cette activité engendre un sentiment de partage et de pédagogie autours de l’éducation environnementale. Quant aux entreprises qui l’utilisent, elle leur permet de se sentir plus proche des consommateur et de réduire les coûts de transport et d’emballage avec l'accès direct ou presque direct pour les consommateurs à la marchandise.
On trouvera également des jardins partagés, d’une initiative commune, ils servent à cultiver plusieurs variétés de fruits et légumes ainsi que de les partager, venant créer un aspect communautaire. Cette forme d’agriculture urbaine peut aussi faire bénéficier à ses producteurs d’un complément de revenu direct apporté par la production. Plusieurs start-up ont lancé le défi de réussir dans le domaine de l’agriculture urbaine. La Startup Agricool est une startup française crée en 2015 par ses deux fondateurs Guillaume Fourdinier et Gonzague Gru. Le concept? Faire pousser des fraises sous lampes LED dans des conteneurs recyclés, adaptés et réglés par des ordinateurs. C’est à Bercy qu’Agricool installe son premier “cooltainer”, puis à et la Courneuve par la suite afin de se rapprocher le plus possible d’un maximum de consommateurs.
"Nos Cooltainers sont implantés au plus près du consommateur, directement en centre ville. Nous évitons ainsi les 1500 km parcourus en moyenne par nos fruits et légumes aujourd'hui en Europe. Selon les espaces disponibles nous pourrons ensuite produire en périphérie des villes, à condition d'être à 20km maximum du consommateur.” expliquent-ils sur leur site internet.
En terme de quantité, un conteneur produirait 7 tonnes de fraises par an et utiliserait 90 % moins d’eau que les fraises cultivées normalement. Avec leur technique, Il faut environ 3 mois pour que les fruits soient mûres. Les fraises Agricool sont à portée de main: "Notre volonté est de réduire les transports et de créer un lien de proximité entre les Cooltivateurs et les consommateurs. Dans un premier temps nous allons distribuer en direct, devant chacun de nos Cooltainers.” - déclarent-ils. Dans des locaux du 18e arrondissement Jean-Noël Gertz et Théophile Champagnat, lauréats 2016 des “Parisculteurs” transforment un ancien parking désaffecté en ce qu’ils appellent la “ seule ferme urbaine de Paris”. “La caverne” le précise bien, ils produisent sans OGM, sans pesticides et sont certifiés "agriculture bio". La caverne, c’est 3600 mètres carrés de culture où sont produits des champignons de paris, des Shiitakes, des pleurotes, des endives et des micropousses.
"Nous pratiquons le “maraîchage cavernicole”. Cela consiste à cultiver dans un même espace souterrain différentes variétés de légumes en les faisant interagir positivement entre elles. À titre d’exemple, le CO2 généré par les champignons est utilisé pour la croissance des plantes, les matières organiques sont compostées pour fertiliser nos cultures." - expliquent-ils sur leur site internet.
Les produits de la caverne sont distribués par le biais d’engins électriques ou de bicyclette lorsqu’il s’agit de courtes distances. Seulement 10% des livraisons éloignées sont faites en voiture. Mais leur objectif est de transporter leurs marchandises dans des véhicules électriques à 100%, afin de ne produire aucune émission liée au transport. tout en offrant aux urbains une production locale de qualité.
Mais leur démarche est aussi sociale, suite à leur installation sous des logements sociaux du quartier classé zone prioritaire de porte de La Chapelle, la caverne offre des tarifs préférentiels aux gens du quartier ainsi que des ateliers pédagogiques mais aussi l'embauche locale.
Se procurer les produits:
Marché de La bonne Tambouille – Place Pierre Mac Orlan, 75018 Paris (le 2ème samedi de chaque mois) Marché de Daumesnil – Avenue Daumesnil, 75012 Paris (mercredi et vendredi entre 8h à 13h) Marché du point du jour – Avenue de Versailles, 75016 Paris (jeudi et dimanche entre 8h à 13h)
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