Même quand les institutions financières parviennent à répliquer les concepts innovants des trublions des paiements, leurs incarnations manquent souvent de la petite touche finale qui rend l'expérience captivante pour les utilisateurs. Il existe cependant une solution permettant de combler cette lacune : Vouchr.
Une grande partie du succès de Venmo, par exemple, est liée à l'introduction d'une dimension ludique et conviviale dans les échanges d'argent entre particuliers. La possibilité d'accompagner les transferts d'un message personnalisé, avec émoticônes, images et vidéos, est ainsi devenue une exigence de notre époque, née sur les réseaux sociaux et qui se retrouve désormais aussi dans les services de paiement qui y sont implantés, à l'instar de celui que Facebook a intégré de longue date dans Messenger.
En comparaison, les outils équivalents proposés par les banques – qu'il s'agisse de Zelle aux États-Unis ou de PayLib en France, notamment – paraissent immédiatement primitifs. Généralement embarqués dans leurs applications de gestion des comptes, ils en adoptent automatiquement le sérieux, la sobriété, l'austérité. Sous prétexte de simplicité, l'interface n'autorise que la saisie du montant à envoyer (ou réclamé), la sélection du destinataire et la rédaction d'un libellé sans fioritures.
La mission que se donne Vouchr est donc d'enrichir ces modules de paiement avec quelques options dignes d'une startup : des capacités de messagerie multimédia, l'accès à une vaste librairie de contenus sonores et visuels prêts à l'emploi, un socle pour animer des jeux et défis entre utilisateurs… le tout pouvant évidemment être configuré et complété à volonté, tout en restant très facile à implémenter au sein d'une application existante grâce au jeu d'API, à la console et au tableau de bord livrés avec le produit.
Déclinable également pour les programmes de fidélité ou de bons cadeaux, pour les transferts internationaux…, l'expérience Vouchr promet à ses clients de renforcer l'engagement des consommateurs avec leur plate-forme de paiement, alors que les alternatives se multiplient et représentent une menace de perte d'activité et, plus encore, de relation. La perspective a déjà convaincu RBC, Western Union et Mastercard et quatre autres banques, dont trois américaines et une européenne, devraient suivre bientôt.
Bien qu'il leur ait fallu beaucoup de temps pour se décider puis pour concrétiser leurs projets, les acteurs traditionnels ont maintenant largement admis la nécessité d'offrir au grand public des moyens d'échanger facilement et rapidement de l'argent entre proches. Mais, arrivant tardivement sur le marché, ils doivent se plier à des usages imposés par une autre génération de fournisseurs (une génération « Faceboook » ?), qu'ils ont du mal à appréhender. Vouchr est là pour les aider à s'aligner… mais laisse entière la question de la cohérence entre ces approches et le reste des services de la banque…