Coucou Nous Voilou : changer le quotidien des enfants malades

Publié le 30 novembre 2019 par Larrogante

Leur quotidien dans les hôpitaux n’est pas forcément joyeux. Et pourtant, les enfants malades ont besoin de couleurs, de joie, de surprises. C’est pourquoi une Association, Coucou Nous Voilou, pensée et mise en action par Marc Salem, a décidé d’apporter de la joie aux enfants hospitalisés. Leur travail est incroyable et ils ont besoin de nous ! D’ailleurs, Coucou Nous Voilou vient de sortir un magnifique film, avec des acteurs et actrices connu.e.s qui se sont engagé.e.s.

Alors, qu’est-ce que l’on attend ? 

Que défend l’association Coucou Nous Voilou ?

J’ai fondé l’association Coucou Nous Voilou 2015. Auparavant, j’avais déjà travaillé près de 25 années auprès des enfants malades, notamment 15 années en tant que Directeur de la Communication, de l’Animation et du Mécénat de l’Hôpital Necker-Enfants Malades (Paris, le plus grand hôpital pédiatrique de France), puis 9 années au sein d’une association caritative qui apportait le cinéma dans les hôpitaux. Coucou Nous Voilou est donc une association caritative évoluant dans l’univers de la pédiatrie et des enfants malades et hospitalisés.

Elle poursuit un double objectif :

1) Le projet principal, et quasi unique au monde (seul le Brésil l’a mis en œuvre dans un seul hôpital), de l’Association Coucou Nous Voilou est AbracadaBox. Il s’agit de boitiers cache poches de perfusion ou de chimiothérapie, aux couleurs de personnages de bd appréciés des enfants et ados afin de les aider à mieux vivre et accepter les soins qui leur sont prodigués. Près de 100 services de pédiatrie ont déjà été équipés gracieusement par l’association, partout en France. Une bande dessinée spécifique et originale, créée par Zep (Titeuf) et d’autres dessinateurs réputés, au format carré 16x16cm, d’une quarantaine de pages accompagne ce projet et est destinée à être offerte à chaque enfant bénéficiant d’une AbracadaBox.

2) Coucou Nous Voilou a également pour vocation de financer en totalité ou en partie des projets d’amélioration de l’accueil, du quotidien, des conditions de séjour et du bien-être des jeunes hospitalisés que lui proposent les hôpitaux et les services de pédiatrie : fresques, décorations, achats d’équipements, de mobilier et de matériels, animations, jouets, jeux, livres, séjours et voyages, … etc. La liste est longue ! Nous recevons régulièrement des projets qui nous sont soumis par les infirmiers, soignants, médecins, éducatrices, animateurs, etc. Le Conseil d’Administration de l’association les étudie et décide alors de les financer intégralement (le plus souvent) ou en partie.

Pourquoi être allé vers les enfants et les hôpitaux ?

Voici bien longtemps, au début des années 90, j’ai suivi une formation complémentaires dans les ressources humaines et au cours de celle-ci, j’ai été amené à faire un stage et celui-ci s’est effectué au sein de la Direction de la Communication de l’Hôpital Henri Mondor, l’un des plus importants hôpitaux de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP). Cette découverte de l’univers hospitalier m’a tout simplement passionné et comme j’étais, et suis toujours, un grand enfant, j’ai alors décidé de m’orienter professionnellement vers l’univers de la communication (mon domaine de compétences), mais au sein des hôpitaux, et plus précisément vers la pédiatrie, car je me sentais plus attiré par la condition des enfants. Très rapidement, j’ai été recruté par le Directeur de l’Hôpital Necker-Enfants Malades. Il faut savoir qu’au début des années 90, il n’y avait quasiment aucun service de communication dans les hôpitaux. Ce n’était que le début… Et ce Directeur m’a alors laissé carte blanche pour créer le Service Communication.

Tout est mis en œuvre par l’association pour redonner le sourire aux jeunes malades. 

Ce fut une révélation pour moi. Mais ce qui le fut encore plus, ce fut le fait que très rapidement je découvris que très peu de choses, très peu de projets étaient menés pour améliorer le quotidien des jeunes hospitalisés. Ils étaient certes très bien soignés et pris en charge, mais ils ne se voyaient proposer quasiment aucune animation ou initiative pour améliorer les longues journées qu’ils passaient dans leurs chambres d’hôpital. Je suis né en Angleterre et je me souviens encore, lors d’un petit séjour à l’hôpital, à Londres, alors que j’avais 5 ans, qu’une association venait distraire les enfants. Il n’en était rien à Necker-Enfants Malades. Ce fut alors le point de départ de ce qui m’anime depuis près de 30 ans… : améliorer le quotidien, les conditions de séjour et le bien-être des enfants et adolescents malades et hospitalisés.

Très rapidement, j’ai monté de nombreux projets, organisé des animations et des spectacles (dont une grande fête de la musique, à laquelle ont participé les plus grands artistes français de la scène pop rock et variétés, répondu à toutes les demandes que me soumettaient les 35 Services de Pédiatrie, obtenu plus de 50 000 jouets par an, etc. !). Je tiens à préciser que je n’avais aucun enfant malade ou hospitalisé dans ma famille, et qu’aucune raison familiale ou personnelle ne m’a poussé à m’orienter dans le milieu de la pédiatrie. Juste le plaisir d’aider, de contribuer au bien-être de celles et ceux qui se retrouvent malheureusement malades et hospitalisés, et de leur faire plaisir tout en leur faisant oublier leur condition et l’univers hospitalier.

Comment ça se déroule pour donner le sourire aux enfants hospitalisés ?

Tout est mis en œuvre par l’association pour redonner le sourire aux jeunes malades. Notamment à travers notre projet phare AbracadaBox, décrit en début d’interview, et le financement de nombreux projets que nous soumettent les hôpitaux. Ces boitiers qui recouvrent les poches de perfusion ou de chimiothérapie, aux couleurs de personnages célèbres sont proposés avec 11 visuels différents (Schtroumpfs, Lapins Crétins, Titeuf, Captain Biceps, etc.). Ils sont offerts aux Hôpitaux, ainsi qu’une bd qui les accompagne…

Parlons de ce film Jeux d’Enfants, que montre t-il ?
Où sera t-il diffusé ?

J’ai rencontré le réalisateur Fernand Berenguer voici quelques années maintenant, alors que je collaborais dans une autre association. Et nous nous étions dit qu’un jour nous pourrions envisager une collaboration pour tourner un spot. Cela ne s’est pas fait à l’époque, mais dès 2015, année de la création de Coucou Nous Voilou, j’ai activement participé à un événement monté par le bureau parisien d’une société américaine évoluant dans l’univers de la bourse. Au cours de cet événement, des célébrités viennent jouer aux traders, avec l’aide de professionnels et toutes les commissions normalement facturées par l’entreprise sont reversées à des associations. J’ai réussi à faire venir pendant 3 ans 15 « people » différents chaque année et Fernand à chaque fois les filmait et les faisait parler à propos de Coucou Nous Voilou ! Il a même réussi à en faire chanter ! Mais nous voulions aller encore plus loin…

Tourner un véritable petit film, avec les moyens du cinéma et dans de vrais décors ! Fernand a alors imaginé le concept de Jeux d’Enfants : dans une aire de jeux, des adultes jouent et s’amusent comme des enfants, pour redonner le sourire à des enfants malades et hospitalisés. L’idée était de ne pas faire un film larmoyant, pour faire « pleurer dans les chaumières », mais un film original, joyeux, enthousiaste et donnant une autre image des enfants malades, de l’hospitalisation. Le casting a pris du temps à se finaliser car nous devions convaincre pas moins de 16 acteurs et actrices de venir passer chacun quelques heures avec nous pour le tournage, le tout sans cachet, gracieusement, et que toutes et tous avaient un planning plus que chargé entre les tournages de film, les périodes de promotion, leur vie personnelle, etc. Nous avons essuyé de nombreux refus, mis du temps à convaincre les agents, les attaché(e)s de presse, l’entourage professionnel des talents que nous sollicitions. Il nous aura fallu au final plus d’une année pour obtenir notre casting de rêve et lorsque nous avions tout prévu, le tournage a été annulé pour cause de mauvaise météo ! Les acteurs et actrices qui nous avaient répondu oui n’étaient alors plus disponibles !

Nous avons alors dû repartir de zéro, avec néanmoins quelques comédiens qui nous avaient déjà répondu oui ! Le film a été tourné sur 3 jours : un jour à la Cité du Cinéma, située à Saint Denis et deuxjours au Jardin d’Acclimatation, au Bois de Boulogne. Une véritable logistique, digne d’un tournage de cinéma, a été mise en place : 35 techniciens et professionnels du cinéma, tous bénévoles et ayant accepté de travailler gracieusement, dont le réalisateur, le régisseur, le directeur de production, le chef opérateur, les « machinos », les maquilleuses, l’habilleuse, le monteur, le preneur de son, l’accessoiriste, etc…

Ce film est destiné à être diffusé gracieusement dans les salles de cinéma, dans sa version longue (1’15 »). Des circuits tels que UGC, Gaumont Pathé, CGR etc. nous ont donné leurs accords de principe. La Fédération Nationale des Cinémas Français a relayé l’existence de ce film auprès de l’ensemble des exploitants de salles de cinéma en France pour les sensibiliser et les convaincre de le programmer gracieusement à partir du 20 novembre sur les chaines de télévision. Nous tentons actuellement de les sensibiliser, au niveau de leurs régies publicitaires, pour les convaincre de diffuser ce film dans ses 2 versions plus courtes (30″ et 45″), sachant que le format standard des publicités est celui de 30″.

Le Groupe TF1, le Groupe Canal + et France Ô devraient nous soutenir. Nous gardons espoir de convaincre de nombreuses autres chaines; mais ce n’est pas facile car les mois de novembre et décembre sont traditionnellement très chargés au niveau publicitaire (notamment en raison des Fêtes de fin d’année) et, je le rappelle, nous leur demandons de nous aider gracieusement. Sur internet, sur les réseaux sociaux : et là, plus vos lecteurs pourront relayer ce spot, mieux ce sera !

Coucou Nous Voilou souffre d’un réel déficit de notoriété, n’est pas connue et pour pouvoir envisager sereinement l’avenir, il nous faut gagner en notoriété et susciter de nombreux soutiens de particulier, d’entreprises et de fondations

Qui peut s’engager avec vous, vous aider ?
Qui est concerné par l’association ?
Quelles sont les démarches pour vous aider ?

Comme je le disais juste avant, CNV n’est pas une association connue. Et vous pourrez aisément le comprendre, afin de pouvoir susciter des dons et des soutiens, si personne ne vous connaît, la tâche risque de s’avérer ardue? D’où l’importance de la création de ce spot, de ce film mais aussi de sa diffusion au plus grand nombre. Pour l’instant, nous n’avons pas d’actions avec des bénévoles sur le terrain. Nous sommes surtout dans la dynamique de la mise en place dans les Services de Pédiatrie, partout en France, de notre projet phare, AbracadaBox.

Nous sommes les seuls en Europe à proposer gracieusement aux hôpitaux de tels boitiers, cette initiative et cela coûte très cher. Je le rappelle : les hôpitaux ne dépensent pas un centime pour s’équiper avec les AbracadaBox et les BD qui les accompagnent. Tout est pris en charge par Coucou Nous Voilou. De la fabrication industrielle des boitiers (en Bretagne, 100% made in France), l’impression des BD, leur stockage, la préparation des commandes et leur expédition jusqu’à leur arrivée dans les Services puis les chambres des enfants… Voilà pourquoi, c’est surtout de fonds, de sous, de soutiens financiers dont l’association a besoin, car sans argent, rien ne serait possible; et croyez-moi une fabrication d’AbracadaBox, dans une usine située en France, et répondant à des spécificités et contraintes d’hygiène et de sécurité très poussées, comme l’exigent les hôpitaux, cela coûte une fortune.

Dans un second temps, nous en viendrons à mener des actions d’animation dans les services de pédiatrie. Pour finir, comme je le disais tout à l’heure, Coucou Nous Voilou finance également de très nombreux projets qui nous sont proposés par les hôpitaux directement, notamment par les médecins et infirmières (cf. dossier de presse) pour des montants oscillant en moyenne entre 1000 et 10 000 euros. Et sans l’aide des particuliers, des entreprises et des fonds récoltés lors des quelques événements que nous avons pu organiser, plus rien ne serait possible.

Pour nous aider, rien de plus simple : prenez contact avec nous, si possible par email (lemaildemarcsalem@gmail.cometmarc.salem@coucounousvoilou.fr) et dites-nous ce que vous souhaiteriez faire pour l’association ! S’il s’agit d’un don, il est possible de le faire « en ligne » via la rubriqueNous soutenir sur le site https://CoucouNousVoilou.fr, avec possibilité de télécharger immédiatement votre reçu fiscal qui vous permettra de déduire 66% de votre don. Vous pouvez également nous envoyer un chèque (à l’ordre de Association Coucou Nous Voilou) à l’adresse :Association Coucou Nous Voilou – Marc Salem – 7, Place Salvador Allende – 94000 Créteil
Un reçu fiscal sera alors adressé dès encaissement du chèque (bien nous préciser votre adresse email).

Quel est l’état des enfants malades ?

Coucou Nous Voilou s’adresse à tous les enfants et adolescents hospitalisés car nous pensons que le fait de se retrouver à l’hôpital, dans cet univers si particulier, oppressant, stressant, où l’enfant perd beaucoup de ses repères habituels est une véritable source d’angoisse. Donc, quelle que soit sa pathologie, l’enfant se verra pris en considération par l’association. Des pathologies les plus graves, telles que toutes les formes de cancer, la mucoviscidose, les maladies génétiques, etc. aux maladies plus banales, nous serons là, pour de longues années encore, afin de remonter le moral et distraire tous ces enfants.

Quelles sont les prochaines étapes ? 

Nous mettons toujours en place le projet AbracadaBox dans les Services de Pédiatrie en France. Actuellement, environ 100 Services ont été équipes. Mais la route est encore longue et plusieurs centaines de Services restent à finaliser. Tout cela coûte beaucoup d’argent et nous avons plus que jamais besoin d’être soutenus. La fabrication des boitiers, leur stockage, l’impression des Bandes Dessinées, l’expédition, etc… sont de véritables et importantes dépenses que nous ne pouvons malheureusement pas éviter…
Votre aide est donc indispensable pour nous permettre de poursuivre ce projet. Nous commençons également à équiper des établissements frontaliers : Belgique, Suisse, Luxembourg… D’autres pays, notamment en Afrique francophone sont très demandeurs.

Pour finir, nous souhaiterions demander aux lecteurs qui se pencheront sur cette interview de réfléchir à de nouveaux projets phares, en plus d’AbracadaBox, que l’association Coucou Nous Voilou pourrait déployer dans les Hôpitaux, à destination des enfants et adolescents malades ! Il n’y a pas de mauvaises idées, alors lancez-vous et proposez-nous vos projets, idées et concepts. Et peut-être que le futur projet qui sera déployé par Coucou Nous Voilou, ce sera vous qui nous l’aurez suggéré !

Régulièrement, de nouvelles idées émergent et font le « buzz », comme par exemple des voiturettes électriques pour que l’enfant puisse se rendre en s’amusant de sa chambre d’hôpital au bloc opératoire (même si cette initiative reste très contraignante puisque ces voitures doivent être intégralement désinfectées, ce qui est très long, après chaque passage, et que les équipes soignantes sont rapidement moins enthousiastes pour la mettre en œuvre). Proposez-nous vos idées, et surtout, soutenez-nous !

Pour soutenir l’Association, voici les coordonnées :
Association Coucou Nous Voilou
7, Place Salvador Allende
94000 Créteil

Contact : Marc Salem
Marc.Salem@CoucouNousVoilou.fr
01 49 80 12 28