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La contreverse ouverte par Marianne Mikko sur l’influence de la
blogosphère m’a donné envie d’évaluer mon propre blog en terme de visiteurs et de pages vues.
Selon Monetiweb qui a effectué un
sondage auprès de 1400 blogueurs français, 44% des blogueurs ont moins de 2000 visiteurs par mois. Une fois ce palier franchi, la proportion de blogueurs réalisant un trafic plus important
décroît au fur et à mesure que les tranches augmentent. Pour ma part, je me situe dans la tranche basse suivante entre 2000 et 5000 visiteurs soit 16% des blogs.
En terme de pages
vues, même constat, je pensais que le nombre de pages par visiteur devait se situer autour 3 et 5 et il s‘est avéré que ce taux semble proche de celui trouvé par Monétiweb avec un peu plus de
12000 pages vues par mois soit 340 par jour.
Quelles conclusions ?
A priori, je suis dans une bonne moyenne des blogueurs de la blogosphère française, mon ego est soulagé. Au delà de cette petite vanité, que puis-je dire de
plus ? On prête à la blogosphère une influence. De l’étude de monétiweb que de mon ressenti, je n’ai pas l’impression de pouvoir exercer la moindre influence.
Je me sens assez loin du livre blanc de Risc International paru en Mai
2008. Certes je suis un accro du WEB, Un peu non conformiste , mais je me sens ni proche du blogueur américain type fan de rap, ou de la blogueuse française raide dingue de mode, qui vous un
culte à Galliano ou Chanel. Peut être un peut trop Geek ???
Risc International dans sa conclusion donne une nouvelle définition du Web. Pour lui, il est devenu un vaste espace d’influence dans lequel les
conversations s’échangent à grande vitesse. Répondant aux règles traditionnels de la conversation : un petit nombre d’acteurs monopolisent la parole et sont écoutés, sinon suivis, par le
plus grand nombre.
Marianne Mikko dans son argumentation pour le contrôle de la blogosphère et notamment leur influence plaide pour un contrôle et la transparence. Risc
International anticipe cette approche et conseille plutôt aux marques d’aborder les accros du net avec la plus grande prudence et éviter toute tentative de manipulation qui se retournerait
immanquablement contre elles.
Risc précise, « si ces contributeurs accros du Net ont une influence certaine, il ne faut pas pour autant oublier que leurs modes de consommation et leurs avis ne
reflètent que rarement le comportement des consommateurs. Il convient donc de les écouter en ce qu’ils sont précurseurs et amplificateurs de tendances ».