Le bilan de mi-saison de l’AFC Est est un peu poche à faire parce que seuls les ostis d’Patriots sont importants et on se contrecâlisse des autres équipes. Mais 6VB, grâce à son exemplaire professionnalisme, a su creuser dans le bon trou pour dénicher des faits divers très divers sur toutes les équipes.
(Les ostis d’) Patriots de la Nouvelle-Angleterre (9-0)
Tout le monde savait que les (ostis d’) Pats seraient bons cette année avec l’addition de Randy Moss, Wes Welker, Donte Stallworth et Adalius Thomas mais une saison parfaite était loin d’être dans la tête collective des fans de foot. Après le Spygate, les (ostis d’) Pats semblaient avoir décidé d’adopter une philosophie de « mangez tout’ d’la marde! » et boostaient leur score contre des adversaires à terre en célébrant comme des peewees un touché en fin de 4e quart pour porter le score à 52-7. Pas joli.
Après leur victoire serrée contre les Colts où ils ont paru vulnérables, on peut espérer les voir perdre contre les Steelers le 9 décembre ou les Giants le 29 décembre. Mais ça pue la saison parfaite à plein nez. Pour la première fois de ma vie, je prendrai pour les Ravens le 3 décembre…
Bills de Buffalo (4-4)
On dit souvent des Alouettes-styled Bills qu’ils pourraient être 6-2 s’ils avaient eu quelques breaks de plus. On sait qu’avec des ‘si’ on mettrait Buffalo dans une vessie mais reste qu’ils ont perdu 15-14 contre Denver qui a fait un field goal de dernière seconde à la dépêche, sans time out, et 25-24 contre Dallas malgré avoir intercepté 5 fois Tony Homo (plus un autre fumble) et fait un retour de botté pour un touché. Ça illustre un peu l’inaptitude (merci, Tiki) de leur attaque qui se classe au 31e rang de la ligue devant seulement les pauvres Niners.
Côté défensive, ils se classent 29e dans la ligue. Finalement, sont poches statistiquement mais trouvent une façon de gagner, ce qui définit textuellement ce qu'est une équipe plate. Mais avec des matchs contre les (ostis d’) Pats, les Browns, les Redkins, les Jags, les Giants et les Eagles, Buffalo ne sera probablement pas en mesure de faire les playoffs dans la surpuissante AFC.
Jets du New Jersey (1-8)
Les Jets ont gagné de peine et de misère contre les Dolphins et ont perdu tout le reste. Pennington ne l’a plus et Kellen Clemens va probablement prendre sa place
Pour essayer de donner un boost à leur saison, les Jets viennent d’embaucher le linebacker Marques Murrell, le frère d’Adrian Murrell. L’organisation s’attend à un impact immédiat de la part de ce joueur. L’entraîneur Eric Mangini n’a par contre pas voulu préciser un impact en quoi, préférant plutôt chier ouvertement sur Belichick.
Quant à Murrell, quand on lui a posé la question s’il plaquait plus vite que son frère courait, il s’est contenté de vomir, encore saoûl de son bref passage à Philadelphie.
Dolphins de Miami (0-8)
Alors que les (ostis d’) Pats se dirigent vers une saison de 16-0, les Dolphins tentent d’avoir eux aussi leur part de gloire en se dirigeant vers une saison 0-16. Ça leur donnerait une fiche de .500 en saisons parfaites dans leur histoire et les comparaisons avec les Otters de Hunstville abonderaient dans tous les médias du monde.
À l’attaque, les Dolphins s’obstinent à ne pas faire jouer John Beck, QB d’avenir et crosseur de l’immobilier, et préfèrent continuer avec Clito Lemon qui a comme plus grand talent d’avoir un nom qui sert à faire des jokes faciles pour remplir une colonne. Ted Ginn Jr, leur premier choix au repêchage, n’a que 7 catches pour 141 verges et un touché et, pour ajouter l’insulte à l’enflure, Ronnie Brown, seul bon élément de cette sous-équipe de perdants, s’est blessé pour l’année au grand dam de bien des poolers. Par contre, leur ligne offensive n’est quand même pas si mal et leur backup left tackle s’appelle Cory Lekkerkerker.
Funny Dolphins…