Je donc passé de bons moments en novembre compagnie du vent et des flocons. Les trois premières semaines de novembre m'ont plu. Moins celle en cours. Plus chaude. Je sue au travail. Dehors.
Les sons du camion m'ont aussi gardé au chaud.
L'album posthume de Cohen a été complété par son fils, Adam. Ils en avaient discuté au préalable, du vivant de Leonard. Ils avaient travaillé ensemble les idées et les textures. Mais l'album était resté incomplet. Adam s'est permis quelques libertés dans la création sonore. Et le résultat est tout simplement formidable pour mon oreille.
Sur Spotify, on me raconte chaque chanson. Telle ne fût pas ma surprise que d'y trouver Daniel Lanois, Damien Rice, Richard Reed Parry et Feist dessus.
J'ai tous les albums en copie solide (cd) de Lanois, même ses projets "on-the-side" comme Black Dub ou son expérimental Here is What Is avec Brian Eno. J'adore Lanois. Sa soeur aussi.
Damien c'est un peu moi. J'ai de son intensité. Je suis aussi de fibre irlandaise. Damien a été le premier album que j'ai découpé officiellement dans ma série d'albums-par-mois appelé Blonde & Idiote Bassesse Inoubliable en 2011. J'ai aussi ses trois albums en copie solide.
Richard Reed Parry est le bassiste (et multi instrumentiste) d'Arcade Fire. Ses deux albums solos de cette année seront sans doute souligné par Spotify comme l'artiste que j'ai le plus écouté en 2019. J'ai même quelques films qui me sont nés en tête pour 3 de ses morceaux.
Feist est adorable. Je l'aime vraiment beaucoup. Je réalise que je devrais même m'en faire une liste de lecture dès ce soir (did, lundi). Je n'ai aucun de ses albums, mais j'ai tant de ses morceaux sur mes listes de lecture qu'il serait con que je ne m'en fassiasse pas une liste de lecture.
Toute est dans toute comme on dit dans mon boutte.
Ce seul album de Cohen réunit plusieurs de mes passionnés personnels du son.
Et Beck.
Aérien. Cadavres exquis.
Cohen et ses (mes) amis ont gardé mon coeur chaud toute la semaine. Même si l'artiste est cold dead.
Tel que le nom du band le suggère.
Le dernier album de Coldplay, un band que j'ai toujours aimé plutôt de loin, habite mes sens depuis 7 jours. Je l'ai écouté d'une à deux fois par jour depuis 7 jours. C'est un album que je trouve tout simplement formidable. Il y a tout simplement de tout dedans. De l'audace, de la diversité, du monde entier.
Suivant leur dernière tournée mondiale, la formation australienne s'est inspiré d'un peu partout pour introduire dans leur son de fameuses couleurs sonores. On a droit à du poème iranien (avec titre illisible en Iranien), à Stromae, à Alice Coltrane, à une chorale d'enfants africains de Johanessburg, à du classique, du blues, du gospel, de la pop, du jazz, du folk, des chants grégoriens, beaucoup de piano et même une guitare de Buckland rappelant parfois le U2 des années 80.
Produit alors par Lanois...ou Eno...ou les deux...Quand toute est dans toute, je vous dis.
Je n'ai aimé que quelques moments choisis et souvent fort populaires de Coldplay par le passé. C'était les morceaux qui venaient me happer par les aires communes et je finissais pas aimer à l'usure. Mais cette fois, c'est moi qui y retourne sans arrêt. Parce que j'aime l'album (double) de bout en bout. Un premier (côté?) album est qualifié de "soleil levant", un second est considéré comme "soleil couchant". Suivant leur propre concept, le groupe a joué la partie sunrise à Amman, en Jordanie, le 22 novembre dernier, au lever du jour, puis, la partie sunset, au coucher du jour.
Ce goût du risque. Cette indépendance de l'amour inconditionnel du peuple.
Je dose de chaud et de froid depuis quelques temps.
C'est fameusement jouissant.