L’école l’ennuie. Il n’aime pas rester assis pendant des heures à l’intérieur d’une classe en compagnie de visages rougeauds, à écouter un type pérorer. L’odeur, la chaleur et l’absence d’air frais l’insupportent.
Il n’attend qu’une chose : le mercredi. Quand il part de chez lui en courant, enjambe les herbes hautes, saute les massifs de genêts, et se précipite au cimetière. Là, il déambule dans le silence des tombes apaisant. Le contact des stèles sous sa main le rassure. Le médecin dit à ses parents de ne pas s’inquiéter, qu’il se sent bien avec les morts, que ça lui passera…