Résumé : L’amour, c’est être irrémédiablement cassé aux yeux de tous et trouver quelqu’un qui pense que vous êtes parfait.
Lily est volubile, maladroite et spontanée.
Abélard est brillant, très vite contrarié et toujours dans sa bulle.
Elle est hyperactive.
Il a le syndrome d’Asperger.
Ils aiment tous les deux les anciennes lettres d’amour.
Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Vraiment, passionnément.
Pourront-ils surmonter leurs différences ?
Avis : Lily souffre de TDAH et de dyslexie, ce qui ne lui rend pas la vie facile. Elle oublie d’aller en cours, elle n’arrive pas à se concentrer, elle a du mal avec les emplois du temps. Mais elle refuse de prendre ses médicaments parce qu’ils « tuent » sa personnalité.
Abélard lui a des troubles autistiques et Asperger, il n’aime pas qu’on le touche, il a du mal avec la foule. Et pourtant, ces deux-là vont commencer à s’envoyer des SMS et tomber amoureux l’un de l’autre.
Si j’ai trouvé que l’histoire d’amour allait un brin trop vite, j’ai quand même adoré cette lecture. On est dans la tête de Lily et du coup on se met à sa place et on comprends ce qu’elle ressent. On voit ses problèmes de concentration et ses sentiments, cette envie de ne pas changer et de se sentir mal quand on lui propose de « guérir » au lieu de l’accepter tel qu’elle est.
Abélard aussi est touchant, tandis que Lily parle très vite, il lui faut du temps pour parler et répondre. Il a du mal quand on le touche, il n’aime pas qu’on soit en retard, il peut se bloquer pour des petites choses. Mais Lily l’aime pour ce qu’il est et réciproquement.
J’ai aussi beaucoup aimé les personnages qui gravitent autour d’Abélard et Lily. Rosalind, la meilleure amie de Lily qui veut à tout prix l’aider et Iris sa petite sœur super intelligente. J’ai eu plus de mal avec la mère de Lily, même si ça s’améliore. Et j’ai totalement détesté son prof de géographie.
L’histoire est vraiment sympa, j’ai aimé cette histoire d’amour hyper touchante. J’ai aimé voir Lily évoluer petit à petit, pour arrêter de fuir. J’ai aimé Abélard qui l’aime telle qu’elle est et réciproquement. C’était vraiment une belle histoire, d’amour mais pas que. D’amitié, de famille, de handicap.
La fin est un peu brutale, mais quand même bien.
En bref, j’ai dévoré ce roman avec beaucoup de plaisir.
Phrases post-itées :
« Pour chaque personne horrible dans l’univers, il y a une personne épatante qui cherche à remédier au mal qu’a fait la première. »
« Le monde réel est un dépliant publicitaire pour les idées suicidaires. »
« Abélard connaissait la réponse à des questions que je n’avais jamais pensé à me poser jusqu’à ce que je le rencontre. »
« La frontière ultramince entre cassé et génial, c’est le contexte. Peut-être que je ne suis pas handicapée : je me trouve juste au mauvais endroit au mauvais moment. »
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