Pour rompre sa solitude, la vieille femme a pensé à un chien. Mais attention, pas un toutou à mémère dont on ne distingue pas une extrémité de l’autre, ni un ridicule ver de terre à pattes plus petit qu’un chat. Elle pensait à un grand chien, affectueux mais autonome, fidèle mais indépendant. Quand elle réalisa que c’est ce qu’elle avait toujours vainement cherché chez un homme, elle abandonna cette idée et investit dans un bocal et un poisson rouge.