Juan doit vite trouver un colocataire après le départ de son frère. C’est Gabriel qui emménage, le stoïque et très beau collègue de Juan est récemment veuve et lutte sa fille. Ce qui commence comme un arrangement de vie apparemment affable se transforme rapidement en attraction naissante, puis en désir.(source)
Ce réalisateur argentin continue de filmer de film en film le désir, l'hésitation, l'impossibilité (?) de se donner la chance de..., la frustration, le trouble. cela avec une grande sensibilité et comme à son habitude de très beaux échanges de regards. Mais pour ce film, les effleurements, les accolades entre amis vont plus loin. Les cheminements du désir, la séduction masculine deviennent plus explicites avec une intimité plus affirmée et toujours aussi sensuelle et respectueuse.
Marco Berger continue (après Plan B, le sublime Hawaii revu récemment et Taekondo) de nous séduire par son cinéma. Un cinéma qui dépeint les fêlures, les ambiguïtés et les fragilités de ses personnages. Bravo!