Fils d’une artiste-peintre et neveu d’un génie, Léopold Armand Hugo est resté comme l’exemple du raté magnifique, du touche-à-tout loufoque et du mari malheureux [1]. Son oeuvre graphique est en grande partie consacrée à sa propre image.
Une bonne partie des gravures présentées ici, conservées à la BNF, n’ont jamais été étudiées ni reproduites : elles jettent un jour nouveau sur une oeuvre injustement méconnue.
La plupart des auto-portraits de Léopold n’étant pas datés, je les ai classés en quatre grandes catégories, qui rendent hommage à ses multiples talents.
« La famille de Victor Hugo, j’entends son ascendance, s’est typifiée depuis à mes yeux dans un très singulier et pas désagréable bonhomme, fils d’Abel Hugo, du nom de Léopold Hugo, et qui disait à l’illustre poète : « Oui, mon oncle. » C’était un personnage aux gros yeux globuleux, grisonnant, représentant à lui tout seul une encyclopédie de connaissances inutiles, un peu peintre, un peu sculpteur,un peu mathématicien, un peu métaphysicien. Doux et modeste comme une bête à bon Dieu, il faisait tapisserie avenue d’Eylau, entretenait à voix basse non les invités de qualité, mais les femmes, enfants et amis de ceux-là. Il était d’une grande urbanité d’autrefois, ainsi que le maître de maison lui-même, s’effaçait devant tout le monde et subissait étonnamment les raseurs. A distance, il m’apparaît aujourd’hui, ce brave homme, comme un héréditaire, comme une réduction dde « son oncle », comme un carrefour de facilités géniales et de trous béants, de chimères et de notions, notations et inventions verbales, fort analogue, pour l’architecture, à la place royale que fut le cerveau de Hugo. » Léon Daudet, [2]
Léopold enfant, par sa mère Julie Duvidal de Montferrier
Musée Vivenel, Compiègne
Léopold apprit le dessin de sa mère Julie, mais pratiqua ensuite tous les Arts (sculpture, peinture, gravure, musique, architecture et arts décoratifs) ainsi que toutes les Sciences.
Auto-portraits dédoublés
Amicitiae (A l’amitié)
Léopold Armand Hugo, 1864, BNF
Cette gravure est le premier exemple des nombreux projets d’art décoratif que Léopold abandonnera tout au long de sa carrière, toujours marqués par le gigantisme (« Largeur du tableau : 5 m »). Le nom des deux amis n’est pas précisé, mais je proposerai plus loin une hypothèse familiale. Le travail approximatif montre le talent fort modeste de Léopold graveur en 1864. Elle est aussi un premier exemple de son goût – une constante dans ses auto-portraits – pour les représentations doubles : en vrai devant le rideau, et en figure idéalisée au dessus : en l’occurrence un triton à la queue bifide brandissant une branche d’olivier.
Auto-portrait avec Horace Vernet
Léopold Armand Hugo, BNF
Dans cet étrange auto-portrait avec son maître et son chat (tous deux portant moustaches), Léopold regarde au delà de sa toile, en cachant sa main droite derrière son dos dans une posture presque impossible. Le bras droit du fauteuil étant également absent, on se perd en conjectures sur cette amputation symbolique.
Double auto-portrait en bourgeois et peintre, Léopold Armand Hugo, BNF
Léopold détourne ici le procédé du « tableau dans le tableau » pour exposer, non plus son Maître mais lui-même, dans une personnalité dédoublée .
Ainsi la vignette le montre en bourgeois lisant son journal dans le rue, à côté de deux chiens qui se flairent ; tandis que le corps de la gravure le représente en peintre en robe d’intérieur, assis devant un rideau sur lequel un tableau est accroché, la palette dans la main droite et le pinceau dans la main gauche (il n’a pas jugé utile d’inverser les mains sur le cuivre).
Auto-portraits en Savant
Auto-portrait à Constantine
Léopold Armand Hugo, BNF, daté 1846
Cette gravure, largement antidatée, illustre les débuts prometteurs de Léopold, jeune explorateur en binocles de 18 ans :
« En 1846 et 1847 il a parcouru presque toute l’Algérie, au point de vue d’études de colonisation. Il a voyagé tantôt avec Tocqueville l’économiste, alors député, tantôt avec Abel Hugo, son père, publiciste , tantôt avec Victor Foucher, son parent, Directeur général de l’Algérie, tantôt avec le gouverneur général Bugeaud d’Isly et avec le commandant, depuis amiral, Fourichon. M. Hugo, alors jeune explorateur, a entendu successivement Lamoricière à Oran, et Bedeau à Constantine et à Bougie (expédition de Kabylie), exposer leurs projets de « colonisation civile », respectivement ayant en vue la plaine d’Arzeu et la vallée du Rurnmel et du Bou-Merzoug. » [3]
La stèle marquée CINTA rappelle le nom romain de Constantine. Le pont El Kantara sur le Rhumel, fortement étayé, s’effondrera en 1857 : il est possible que cette image, au delà du marqueur géographique, symbolise dans l’esprit de Léopold la colonisation, à la fois victorieuse (le pont fut un lieu de combat lors de l’investissement de la ville en 1836) et réparatrice.
Léopold Hugo étudiant
Maison de Victor Hugo, BNF
Tout comme dans le double auto-portrait dans la rue et dans l’atelier et peintre, la vignette montre Léopold en extérieur, MANUEL de minéralogie en poche. Tandis que le corps de la gravure le montre dans son bureau, environné d’ouvrages qui illustrent toute l’étendue de son savoir.
Ici le principe est le même, mais inversé : la vignette montre le minéralogiste en extérieur, MANUEL en poche.
Tandis que le corps de la gravure illustre, en intérieur, l’étendue de son savoir. A gauche les livres GEOMETRIE et CRISTALLOIDES, ainsi que les graphiques et les modèles, font allusion à son oeuvre principale : pas moins que le renouvellement de la Géométrie, à laquelle il s’attellera dans une série d’ouvrages de moins en moins mathématiques et de plus en plus farfelus.
A droite, le livre de ZOOLOGIE rappelle peut être sa contribution de 1874 : « Schéma de la reptation de la vipère noire d’Egypte ».
Deux autres livres, MUSIQUE et SOCIETE DE GEOGRAPHIE évoquent ses talents de compositeur et son appartenance à de nombreuses sociétés savantes.
Le livre marqué SENARMON(T) rend hommage à son professeur de minéralogie à l’Ecole des Mines, Henri Hureau de Sénarmont.
Enfin le livre de STATISTIQUES évoque sa profession de Chef de Bureau au Ministère des Travaux Publics.
Double auto-portrait en Naturaliste, BNF
Ici le principe est le même, mais inversé. Le corps de la gravure montre Léopold en zoologiste et marin, en pleine action, la casquette et la vareuse frappées d’un blason en forme d’ancre, venu en barque avec toile et palette pour croquer les oiseaux sur le motif.
La vignette montre le même en atelier, toque d’artiste sur la tête, manipulant d’un air pensif une statuette d’ibis à côté d’un chevalet et d’une guitare.
Auto-portrait de Léopold Armand Hugo à la toque, en 1861
Gravé par Rose Maury, après 1880, BNF
Largement antidatée elle-aussi, cette gravure date de la dernière période de sa carrière, où Léopold confiait ses oeuvres d’intérêt public à une professionnelle, la jeune graveuse Rose Maury (voir Le secret des soeurs Duvidal). Il s’agit ici d’immortaliser un sien auto-portrait réalisé en 1861, d’où la signature accompagnée de IPS P (inxit) à l’intérieur du cadre (le tableau a aujourd’hui disparu).
La toque sur la tête et la plume à la main, campé entre un secrétaire surplombé d’une mappemonde et une étagère portant une lunette, le portrait magnifie Léopold en tant que Géographe, à la fois explorateur (la toque) et savant (les paperasses).
Portrait d’homme (pastel) BNF
Auto-portrait de Léopold Hugo (aquarelle), BNF
Ces gravures également confiées à Rose Maury immortalisent apparemment deux autres oeuvres de Léopold, un pastel et une aquarelle. L’homme de gauche ne lui ressemble pas et ses décorations semblent espagnoles [5]
Le second portrait en revanche, avec ses initiales LH, est bien celui de Léopold à la soixantaine, avec ses binocles et son plaid.
Auto-portraits en Inspiré
Autoportrait en Sphinx en une seule spirale, 1871, BNF
Autoportrait en une seule spirale, musée Rodin
Ici il s’applique à prouver sa sûreté de main en inscrivant sa binette dans une spirale unique, à la manière de la célèbre Face du Christ de Mellan (voir 1 Sainte face : La ligne sans pareille). Mais l’ajout maladroit de la pipe et de la coiffe disent bien l’ambition démesurée de l’amateur et ses évidentes limitations techniques. Quant à son égotisme désinhibé, il s’exprime dans la triple signature :
- dans le cuivre,
- dans la marge (Léop. Hugo ips del et sc : lui-même l’a dessiné (delineatus est) et l’a gravé (sculpsit)
- dans la dédicace au crayon : « A Auguste Rodin / salutations empressées Léopold Hugo » et « offert à Monsieur A. Rodin / par son dévoué / L. Hugo. »
« Autogravure » d’une cristallisation de bichromate de potasse
Léopold Armand Hugo, BNF
Léopold réussit ici une autre type de performance graphique, en inventant un type inédit de selfie, l’autogravure au bichromate, comme l’indique la mention au crayon au dos de l’examplaire conservé à la BNF. Sont également mentionnés, comme souvent, ses divers titres : « avec silhouette de Léopold A. Hugo, m. de la s. de Minéralogie élève d’Horace Vernet et sculpteur (salons de 1874 et 1877). »
Le chevalier et l’ermite, Léopold Armand Hugo, BNF [6]
Cette gravure oppose la figure du ritter, les deux mains sur son épée, et celle de l’ermite, les deux mains sur son chapelet : dans sa grotte en haut de l’escalier, environné de chauves-souris et d’araignées, sur son prie-Dieu fait de deux flasques, il se regarde dans un miroir en forme de soleil (il doit y avoir derrière une source de lumière, qui projette sur le mur les ombres des rayons).
Vignette du chevalier et de Ritter, Léopold Armand Hugo, BNF
Tout comme celui de son oncle, l’imaginaire de Léopold est volontiers germanique et médiéval. Son goût pour les jeux mathématiques et graphiques transparaît dans la date inscrite sur l’épée, 1551, choisie probablement parce qu’elle est un palindrome (nous verrons un autre exemple un peu plus loin).
Gutenberg
Leopold Armand Hugo, BNF
Dans le même veine germanique, en représentant Gutenberg dans un atelier qui tient plus de celui du graveur et de l’alchimiste que de celui de l’imprimeur, des burins posés devant lui sur sa table et le regard perdu dans le lointain, c’est encore un portrait idéalisé de lui-même qu’il nous livre, en praticien, inventeur et visionnaire. A remarquer le chat, couché par terre sur la chaufferette.
L’idée vient probablement d’un vieil article de la Revue des deux mondes [7] :
« En dehors de la ville, près de Saint-Arbogast, dans une maison isolée, s’était réfugié l’alchimiste, qui travaillait seul, et que ses associés visitaient. Il est facile de se le représenter dans cette antique maison allemande, au fond d’une grande cave de pierre de taille rose comme toutes les pierres du bord du Rhin, la robe de chambre fourrée sur les épaules, le bonnet fourré sur les yeux, assis près de sa forge et cherchant, non comme le croyait le vulgaire, et comme Nicolas Flamel ou Angelo Catho, les figures généthliaques et la sixième maison du zodiaque, mais bien le grand arcane, l’imprimerie, l’infini donné à la pensée de l’homme. »
Projet pour une boîte en maroquin
Léopold Armand Hugo, 1881, Maison de Victor Hugo, Hauteville House [8]
Cette allégorie complexe est probablement motivée par le palindrome de la date, 1881, autour de l’étoile à cinq branches. Si la date est réellement 1881, Léopold s’est ici considérablement rajeuni, exposant son profil noble, barbe noire et sans binocles.
Sous un soleil noir (coupé par une des arêtes), à côté d’une branche en fleur, d’une branche de rosiers et d’une branche de chêne avec gland, on reconnait le Lion de Normandie affrontant la Pieuvre d’Oceano Nox sous une branche de laurier, hommage probable à la gloire avunculaire. Les deux orifices allongés étaient probablement destinés au passage d’un ruban.
Comme souvent, il y a trois signatures : l’une pour la gravure, l’autre pour la boîte, et l’autre pour le portrait : ainsi le Léopold peint sur la boîte imaginée par Léopold, dans la gravure exécutée par Léopold, forment une auto-référence qui n’est pas sans rappeler le principe des double-portraits en vignette.
Auto-portraits en Fils de famille
Auto-portrait devant un piano
Léopold Armand Hugo, vers 1870
On ne sait pas qui sont les deux couples en habit de cérémonie, hommes en chapeau-claque et dames en tournure, sans doute des membres de sa famille. Mais on reconnait bien Léopold vêtu en artiste , étudiant debout une une partition illisible et s’apprêtant sans doute à esquisser quelques notes de la main gauche. L’encrier et la partition signée Léopold l’identifient comme compositeur, et le titre de l’oeuvre, Les Orientales, donne la source de son inspiration : tonton.
Auto-portrait avec ses Grands Modèles
Léopold Armand Hugo, BNF
Léopold se représente ici habillé en sculpteur en calotte et mordillant bizarrement ses binocles. On a peine à croire que cette image improbable soit exempte d’autodérision, et pourtant j’ai bien peur qu’il n’y en ait pas la moindre trace.
Mon Grand-Père
Julie Duvidal, 1826, Maison de Victor Hugo, Hauteville House Léopold Armand Hugo, Maison de Victor Hugo, Hauteville House
Le général Léopold Hugo
Léopold a réalisé une gravure de son grand-père (et homonyme héroïque) le général Léopold Hugo, à partir du portrait peint par sa mère, comme il l’a indiqué en bas à gauche : « Julie DUVIDAL P. 1826″.
Mais je ne pense pas qu’il ait réalisé réellement le buste gigantesque représenté sur la gravure
Mon Père
Julie Duvidal, 1830, Musée du Château de Versailles Gravure de Rose Maury, vers 1880, Maison de Victor Hugo, Hauteville House
Abel Hugo
De même il a fait graver par Rosa Maury le portrait de son père Abel peint par sa mère.
Mon Oncle
Victor est représenté en toge devant une pile de ses oeuvres, tenant dans sa dextre les palmes de la Gloire et dans la senestre les Tables de la Loi, sous forme de trois adjectifs substantivés. Je ne crois pas que Léopold, dans sa naïveté, ait vu que la taille minime de la statue (qu’il semble écraser de la main) ainsi que les palmes tenues à l’envers puissent poser question ; ni même que les trois adjectifs (VRAI, VIVANT, SUBLIME) puissent pousser le spectateur à tenter de les associer aux trois effigies : ce sont simplement les qualités de l’ART tels que servi par les deux Artistes de la famille : Victor bien sûr mais surtout Léopold.
Moi et mon oncle
Du coup , il faut comprendre le petit portrait du père et l’immense buste du grand-père non dans un vague contexte de rivalité oedipienne, mais seulement comme une Sculpture et une Peinture, deux productions de l’Art en général et de sa mère en particulier, .
Du coup, une équivalence graphique s’établit entre le Neveu et l’Oncle, celui-ci jouant en somme le rôle de la « vignette » et prenant, en modèle réduit, la même pose que le Sculpteur en majesté :
- tandis que Victor empile des livres derrière lui, Léopold accumule devant lui des oeuvres graphiques et plastiques ;
- tandis que Victor tient les Tables de l’Art dans sa senestre, Léopold coince son carnet de notes sous son bras gauche ;
- tandis que Victor tient fermement ses palmes de la dextre, Léopold ne tient entre ses doigts que du vide, image d’une gloire encore absente, mais qui ne peut manquer d’advenir.
Auto-portrait en sculpteur
Léopold Armand Hugo, gravure de Rose Maury, BNF
Une inscription au crayon sur l’exemplaire de la BNF précise le sujet : « Léopold Hugo modelant un buste de son oncle V.H. ». La barbe et la chevelure blanche, ainsi que l’exécution confiée à Rose Maury, situent la gravure assez tard, dans les années 1880.
Où est caché l’objet que Léopold considérait apparemment comme constitutif de son identité ?
Les binocles sont glissés derrière un bouton.
Amitié et rivalité impossibles
Or entre février et avril 1883, on sait que Rodin se déplaçait chez Victor Hugo pour faire en catimini le buste du grand homme, qui rechignait aux séances de pose ; et que l’ébauche en terre restait dans l’appartement [9]. Léopold a certainement croisé Rodin das cette période et a entrepris des travaux d’approche en lui offrant une dizaine de gravures à titre confraternel, avec d’aimables dédicaces :
- Au statuaire Rodin / avec mille amitiés
- salutations empressées
- offert à Monsieur A. Rodin / par son dévoué
- souvenir amical
Se rêver artiste
Je suis prêt à parier que Léopold, pas plus que de buste colossal de son grand père, n’a jamais réalisé de buste de son oncle : si tel était le cas, il ne l’aurait certainement pas représenté de dos.
Autoportrait en explorateur, 1861
Autoportrait en sculpteur modelant le buste de V.H., vers 1883
Sans doute s’est-il contenté de peindre, aiguillonné par sa rencontre avec Rodin, un second auto-portrait en sculpteur, tout comme une vingtaine d’années avant il s’était rêvé en explorateur. La manière de signer à l’intérieur de l’image est la même : LEOP.HUGO IPSE P(inxit) – sinon que la date est remplacée par PARISI (parisien). Et l’emplacement en miroir des signatures fait que les deux gravures, probablement commandées ensemble à Rose Maury, fonctionnent comme des pendants.
Références : [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9opold_Armand_Hugo [2] « Fantômes et Vivants – Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux de 1880 à 1905″, Léon Daudet https://books.google.fr/books?id=Vtk5DwAAQBAJ&pg=PT16 [3] « Comptes rendus des séances de la Société de géographie et de la Commission centrale », 1885, p 296 [5] Un grand merci à Jérôme CORNIEUX (https://le-chene-et-le-laurier.blogspot.com) qui a identifié les décorations comme étant celles de l’Ordre de Charles III d’Espagne et la Croix Rouge espagnole. [6] http://parismuseescollections.paris.fr/fr/maison-de-victor-hugo/oeuvres/sans-titre-4#infos-principales [7] « La revue des deux mondes », 1843, p 318 https://books.google.fr/books?id=6s82AQAAMAAJ&pg=PA318 [8] http://parismuseescollections.paris.fr/fr/maison-de-victor-hugo/oeuvres/boite-en-maroquin#infos-principales [9] http://www.musee-rodin.fr/fr/ressources/fiches-educatives/rodin-et-victor-hugoTous les éléments sont désormais en place pour aborder le point culminant et ultime de l’oeuvre gravée de Léopold Hugo (voir Les autoportraits allégoriques de Léopold Armand Hugo (2 / 2) ).