"Tu ne vois pas le monde tel qu'il est, mais tel que tu es."
Le Talmud
Réseau social
Qui se ressemble s'rassemble.
Penser pré-mâché
par le petit bout de sa lorgnette
et
quelques centimètres d'un écran allumé
mais pas toujours éclairé.
La justice populaire au secours de la justice bourgeoise.
On règle ses comptes en quelques clics, "caché" derrière un clavier redresseur de Thor.
Pour la réflexion et l'analyse,
ben...
on repassera.
B A BA
de l'ignorance fondamentale,
C'est de la balle.
Punching ball bon marché
le pied.
J'éructe des phalanges
mon ange.
Le procureur est dans la place
et tire sa chasse.
Orage
ô déses-poires
Je te laque
.../...Rame, rame. Rameurs, ramez.
On avance à rien dans ce canoë.
Là-haut,
On te mène en bateau
Tu ne pourras jamais tout quitter, t'en aller
Tais-toi et rame.
Rame, rame. Rameurs, ramez.
On avance à rien dans ce canoë.
Là-haut,
On te mène en bateau
Tu ne pourras jamais tout quitter, t'en aller
Tais-toi et rame."
Alain Souchon
monocle
Nantes y est
Vous pouvez répéter la question?
"Le monde va comme on le mène et le malmène, un orteil sur dix, un neurone sur mille, deux ou trois fusils par main. On dit je t’aime sans y penser, à coups d’argent et de slogans. On rigole des pauvres. Les rigoles de sang ont un goût de pétrole. Le paradis est une job où l’on se fait tondre jusqu’à l’os. Où est le vrai ? Où est le faux ? Dans le discours des mauviettes ou le silence des ermites, dans les médailles des héros ou les pattes des hérons, dans les maux de tête ou les mots de Miron, dans les phares d’autos ou les yeux des chevreuils, dans la course des rats ou la danse des canards, dans les cours de justice ou la douceur des fruits, dans la douleur des arbres ou la tendresse des loups, dans le cours de la bourse ou celui d’un ruisseau, dans les attachés cases ou les écales de noix, dans la main qui frappe ou celle qui caresse, dans la prière d’un banquier ou le chant d’un oiseau, dans les grandes tours à bureaux ou les âmes qui s’étiolent, dans le soldat qui tue ou la femme qui accouche ? Même les mains pleines sont vides sans caresse. L’haleine est une source qui jaillit, des racines en suspens au seuil de la terre. Dans le temps verbal, chaque phrase s’invente un corps, une semaine, une vie. C’est à partir du non-moi que l’on trouve son être. Je cherche dans les mots de quoi boire et manger. Lorsque je n’écris pas, je suis aveugle de la bouche. Derrière la barrière des mots gisent encore quelques ossements de sens, des bouts d’ailes rongées et des relents d’images. Je ne suis pas vraiment poète. J’avale les mots tout de travers et les recrache en queue de poisson. J’ai perdu mes feuilles dans un vent de mémoire, ma vie sur un carnet sans refaire le monde. Que l’on me cherche ailleurs, dans le fugace et l’inutile. Il reste dans mes bras un peu de sable et d’eau. Je demande à être apostasié de la race des hommes pour intégrer celle des arbres, des insectes ou des bêtes."
Jean-Marc La Frenière
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"Qui du vampire, qui du vautour fait le spectacle?"