Et puis, cédant sous le poids de l'ego et de la scatophilie de Kitano, Glory to the filmmaker ! se met à l'humour pipi-caca, avec à nouveau maintes références à d'autres univers (un énième gag utilisant le bullet time de Matrix) et même à des sujets d'actualité (dont le désormais célèbre coup de boule de Zidane sur Materazzi). Ces deux petits exemples, dont il semblait inconcevable qu'ils soient réunis dans un même film, montrent l'aberration du projet tout entier, une sorte de grand n'importe quoi voulant créer le mystère mais se révélant aussi sordide qu'un jeudi soir au Théâtre des Deux-Ânes, à écouter une bonne vieille revue de presse de Jean Roucas. Venant du type qui nous a offert Hana-bi en d'autres temps, ça fait un tout petit peu de mal au coeur.
4/10