Angela Merkel a annoncé voilà quelques jours que l'Allemagne ne pourrait se passer totalement de l'énergie nucléaire. Si, à court terme, il est clair qu'elle a raison, c'est tout de même un recul politique que de dire cela et il semblerait que les objectifs ambitieux de l'Allemagne seront réévalués et remis à plus tard si elle passe aux prochaines échéances électorales (aux calandres grecques?).
Quand à notre bon président, il persiste à croire que l'énergie nucléaire est sûre alors que les rumeurs de fuites et de mauvais entretiens des centrales arrivent désormais dans les journaux les plus lus quand auparavant elles noircissaient juste les pages du Peuple Breton et autres magazines alternatifs dont s'emparaient le collectif "Sortir du Nucléaire".
Même d'un point de vue économique, c'est une hérésie car la matière première n'est pas non plus infinie. Je ne parlerais pas non plus du réchauffement des cours d'eau que les centrales induisent, mais pourquoi n'y a-t-il pas de véritables études sur ces sujets? Comment expliquer que les crédits de recherche se tournent toujours vers ce qui donne raison au nucléaire?
Fini le tabou! Le nucléaire ne passera jamais en Bretagne! Mais il ne doit pas pour autant se diffuser ailleurs... Nicolas Sarkozy n'organise pas par hasard des conférences comme Euroméditerranée. La prostitution économique, ça existe?