Ce questionnaire, ses réponses surtout, sont prétendument supposer ouvrir l'esprit sur la personnalité de celui ou celle qui y répond, sur ses goûts et ses aspirations.
Narcissismons.
Proust n'a pas repris exactement le questionnaire anglais original appelé Confessions. Outre la traduction, il a séparé quelques questions, en a rajouté, en supprimant d'autres.
J'ai fait pareil.
Ma vertu préférée.
L'honnêteté.
La qualité que je préfère chez un homme
Être spontanément juste. Pas dans le sens de "correct", dans un esprit de justice.
La qualité que je préfère chez une femme
L'absence de superficialité, cousine de la vanité et parente de l'orgueil mal placé.
La voie de la liberté avant tout.
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis.
De me garder encore près d'eux après près de 40 ans de fréquentation et des kilomètres, parfois des continents, nous séparant.
Mon principal défaut.
Certains dosages d'intensité.
Mon occupation préférée.
Peau contre peau avec madame.
Mon rêve de bonheur.
Le fréquenter quotidiennement, ne pas m'en faire un objectif final.
Quel serait mon plus grand malheur?
Être allergique aux produits laitiers, le fromage surtout.
Ce que je voudrais être.
Mortel.
Quelque part en Scandinavie, où tout me paraît si bien et équilibré (à un Norvégien près). De plus, je garderais le Nord, ses froids, ses automnes, et ses décors d'hiver que j'aime tant. Sinon, le pays du Québec. Qui n'est qu'un rêve.
L'orange. Peut-être à cause des Chiboukis. Des Oraliens. De Bowie. Des Flyers de 1980. De l'Orange Sunshine (Lookitup Super Detective). Youppi. Annie Lennox. De ma grand-mère maternelle, seule grand-parent que j'eusse connût, un maigre 6 ans*, et qui aimait tant Rusty Staub qu'elle s'était teint les cheveux en roux.
La fleur que j'aime.
Celle qui pousse dans le regard de celle qui m'admire.
L'oiseau que je préfère.
Le cardinal rouge. Resplendissant, dont le chant nous transporte ailleurs.
Mes auteur(e)s favori(te)s.
Consultez mon profil personnel, il y en a trop. Mais Shakespeare a tout initié.
Mes poètes préférés.
Rimbaud, Godin, Ducharme, Nelligan, Connor Oberst, Bob Dylan. Foglia.
Mes héros préférés dans la fiction.
Charlot, Vladimir et Estragon, Llewyn Davis, Thomas Jerome Newton. Charlie Brown, Gaston Lagaffe, Astérix, Philémon, Mille Milles, Paillasson, Holden Caufield.
Mes héroïnes préférées dans la fiction.
Lady Macbeth, Emma Bovary, Ophelia, Buffy Summers, Sookie Stackhouse, Holly Golightly, la Princesse Lea, Cordelia, Iseult, Manon dans Les Bons Débarras, Chateaugué, Bérénice Einberg.
Mes compositeurs préférés.
Bowie, Dylan, Arcade Fire, Bryan Ferry, Thomas Fersen, Vincent Delerm, Arthur H, Renaud, Jake Bugg, Leonard Cohen, Radiohead, Ferré, les Stones, Yo La Tengo, The Velvet Underground, Reed, PJ Harvey, Elvis Costello, Prince, Donovan, Interpol, The Fall, The Cure, REM, The Waterboys, Murat Jean-Louis, Luna et Dean & Britta, Ani Di Franco, Björk, Metric, Moby, Suzanne Vega, Ladytron, Sam Phillips, Gogol Bordello, Roxy Music, Neil Young, Brian Eno, Peter Gabriel, Pink Floyd, U2, oh...et allez encore consulter mon profil personnel!
Mes peintres favoris.
Des peintres baroques, des couleurs franches aussi, fauves. Rubens, Dali, Afremov, Velasquez, Magritte, Vermeer, Marc-Aurèle Fortin.
Mes héros favoris dans la vraie vie.
Mes enfants, ma partenaire de vie, ma famille, ceux qui survivent à l'insurvivable.
Mes héroïnes favorites dans la vraie vie.
Les mêmes. L'héroïsme est toujours non genré.
Les mets Libanais et le whisky (pas ensemble).
Mes noms favoris.
Ceux de mes enfants, des mes amis, de mes parents, de mes amours.
Ce que je déteste par dessus tout.
La tricherie.
Les personnages historiques que je déteste le plus.
Adolf Hitler, Benito Mussolinni, Francisco Franco, Donald Trump.
L'armistice.
Le talent naturel que j'aurais voulu avoir.
La bosse des mathématique, l'oreille parfaite.
Comment j'aimerais mourir.
Vivant avant.
Mon état d'esprit actuel.
Cynique. Pessimiste. Légèrement découragé de ma planète.
Les fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.
Les erreurs de bonne foi.
Ma devise favorite.
Tirer sur une rivière ne la fera jamais couler plus librement.
*Je considère que de 0 à 4 ans, je n'avais pas 100% conscience de sa présence.