La journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, qui se tient chaque premier jeudi du mois de novembre, est l’occasion pour le gouvernement de sensibiliser les élèves, leurs parents et les professionnels sur cette violence – qu'elle soit morale, physique, voire sexuelle. Selon l’UNICEF, l’agence de l’Organisation des Nations unies consacrée à la protection des droits des enfants, un élève sur dix considère aujourd’hui en France que l’école est un lieu de souffrance. Les chiffres ne s’arrêtent pas là : 25% d’entre eux déclarent avoir pensé au suicide comme ultime solution pour ne plus avoir à subir les moqueries ou humiliations une fois le portail de l'école franchi. Le calvaire s’étend d'ailleurs au-delà de la structure éducative, puisque 18% des collégiens avouent avoir été victime au moins une fois de cyberharcèlement, c’est-à-dire d’attaque via le téléphone portable ou les réseaux sociaux.
Solidarité. C’est bel et bien le terme fort que l’on retient de la campagne 2019-2020 : "À plusieurs, on est plus fort", est-il souligné sur le site de l’Éducation nationale. En publiant son nouveau clip de campagne le 7 novembre sur le réseau YouTube, le gouvernement compte faire réagir sur la nécessité de créer des groupes d'entraide pour lutter contre les harceleurs – "Et si on disait quelque chose, ensemble ?", propose l’une des jeunes actrices de la campagne. Les acteurs du spot sont d’ailleurs des élèves qui soutiennent l’opération "Non au harcèlement" au collège Toulouse-Lautrec, en Haute-Garonne. L’objectif ? Insuffler une nouvelle dynamique en proposant aux élèves de s'unir entre eux afin de former un réel bloc de soutien, tout en proposant une communication accrue avec les professionnels du milieu scolaire (enseignants, médecins...).
Le ministère de l’Education nationale a cerné l’une des principales problématiques du harcèlement scolaire : celle de la difficulté pour les enfants scolarisés de réagir. "Les élèves sont les premiers spectateurs de ces situations", est-il noté sur le site internet du dispositif. Pourtant, comme l’illustre la campagne, parler du harcèlement n’est pas évident – nombre d’élèves ont peur de devenir victimes à leur tour en s’interposant, ce qui souligne la nature profondément vicieuse de ce système de violence. C’est pourquoi le "dispositif ambassadeur" généralisé en 2015 et comptant aujourd'hui 5000 élèves et professeurs membres vise à proposer d’apprendre les mots, gestes et actions préventives contre le harcèlement.
Comme un équipage qui ne doit plus jamais naviguer seul, les élèves et les référents adultes sont appelés à viser une prise de conscience collective, pour enfin retrouver une école où l'égalité et la confiance permettent à chacun.e d'y être serein.
Liens et numéros utiles
• Site internet gouvernemental "Non au harcèlement "
• Numéro vert national (service & appels gratuits pour élèves, parents, professionnels) : 3020
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