#fachosphere : le boucher de l' #ISSEP, illustration historique des #feminicides
On a donc appris il y a trois jours avec horreur et sidération que l'un des glorieux professeurs émérites de l'école pour apprentis fascistes de Marion Maréchal Le Pen a été retrouvé au petit matin au bord de la Moïka, à Saint-Pétersbourg, avec les restes du corps démembré de sa jeune compagne étudiante sur lui, dont il a avoué le meurtre :
" Un homme de 63 ans a été sorti samedi matin des eaux de la rivière Moïka, dans le centre-ville. Dans son sac à dos, on a découvert deux bras de femme et un pistolet d'alarme. Il est soupçonné de meurtre " ( source)
Oleg Sokolov est un historien russe, spécialiste des campagnes napoléoniennes. Décoré de la Légion d'honneur (1) en 2003, il était titulaire d'une chaire d'histoire à l'université d'Etat de Saint-Pétersbourg. Il avait aussi travaillé comme conseiller sur des films et documentaires sur Napoléon, et fondé un mouvement de reconstitutions historiques en Russie...
Sa compagne si atrocement assassinée, Anastassia Echtchenko, 24 ans, était également passionnée de l'ère napoléonienne, et aimait comme lui porter des costumes d'époque. Après avoir été son étudiante, ils avaient continué leur collaboration et elle avait co-signé avec lui plusieurs ouvrages. ( source)
En Russie, compte-tenu des nombreuses libertés prises par les autorités de son pays avec le sujet des violences conjugales, desquelles le prof de l'Issep était un habitué, le débat sur les féminicides est en train de se développer. Et pour cause...
La militante pour les droits des femmes Alena Popova a dénoncé un système judiciaire " pourri qui protège les hommes violents jusqu'au moment où l'on a un cadavre. On aurait pu empêcher ce meurtre ". ( source)
Et comme elle a tristement raison, preuves à l'appui...
Et si certains, trop peu sensibilisés sur le sujet, étaient tentés de penser que ce genre d'horreurs ne concerne que la Russie, j'ai là des choses toutes prêtes à vous apporter sur un plateau... pour les plus paresseux d'entre vous :
(1) Décidément, c'est bien plutôt et de plus en plus, avec ce point culminant d'horreur là, une légion du déshonneur...