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Test Garmin Fenix 6 : encore plus pour le trail et la performance

Publié le 11 novembre 2019 par Jpopeck @MontreCardioGPS

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Les Fenix sont depuis plusieurs années au sommet des montres GPS multisports. Avec la Fenix 6, Garmin marque son implantation dans le domaine du trail, un secteur historiquement acquis à Suunto (meilleure précision, meilleure autonomie).

En 2019, la gamme Fenix 6 s'est encore étendue, avec plus de modèles différents (et des prix qui vont du simple au double). Il y a des Fenix 6 avec cartographie, d'autres sans. Idem pour le lecteur de musique. Et il y a même une Fenix 6X Pro Solar qui se recharge avec le soleil.

Il va falloir lire très attentivement le premier paragraphe, pour bien choisir le modèle que vous voulez. Ensuite, vous êtes libre d'utiliser un des liens dans cet article pour la commander chez un partenaire.

Mais une fois qu'on a dit ça, la vraie question c'est : quelles sont les nouveautés et est-ce qu'elles valent le coup ? La grosse innovation, c'est PacePro, qui va permettre de faire des stratégies de course en prenant en compte le dénivelé.

Les différentes Fenix 6 (6S/6/6X, Fenix 6 Pro, Fenix 6 Sapphire)

Il y a différentes manières de présenter les versions de Fenix 6. Et c'est pas si simple que ça.

D'un point de vue de la taille du boitier, il y a 3 gammes.

D'un point de vue des fonctionnalités, il y a 2 gammes + 1 OVNI.

  • La Fenix 6 de base : sans cartographie et sans lecteur de musique. Une Fenix 6 Sapphire sans carto, ça n'existe pas.
  • La Fenix 6 Pro et la Fenix 6 Sapphire : avec cartographie et avec lecteur de musique. La présence de la carto ajoute aussi quelques fonctionnalités qui ne peuvent pas exister sans carto.
  • L'OVNI, c'est la Fenix 6X Pro Solar, la seule de la gamme à intégrer la recharge solaire. Il n'existe pas de Fenix 6X Sapphire Solar.
  • Notez bien que la Fenix 6 Sapphire devrait en fait s'appeler Fenix 6 Pro Sapphire (avec carto et avec lecteur de musique).

Enfin, il existe quelques versions " titanium ", où l'acier a été remplacé par du titane (gain de poids).

Si vous voulez plus de détails sur les poids, les mensurations, etc, allez étudier cette comparaison des Fenix 6.

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  • Fenix 5S, Fenix 5S Sapphire
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Présentation de la Garmin Fenix 6

Elle remplace : Fenix 5 et Fenix 5 Plus

Au-dessus dans la gamme : aucune

En-dessous dans la gamme : Forerunner 945

Pour ce test, Garmin m'a prêté une Fenix 6 Sapphire Titane. Elle va me permettre de vous présenter l'ensemble des fonctionnalités présentes sur les Fenix 6. Mais n'oubliez pas de vous référer au paragraphe précédent pour bien intégrer les différences entre chaque modèle (notamment sur la présence ou pas de la cartographie).

Comme à chaque renouvellement de la gamme Fenix, le design a été très légèrement revu, notamment au niveau des lunettes. Mais l'ADN des Fenix a été conservé. Et globalement, je crois que tout le monde aime ce look. Je trouve qu'elles ressembles plus aux Fenix 5 (la lunette des Fenix 5 Plus faisait plus lisse).

Au-delà du côté 'look' proprement dit, la distance entre les 2 pattes qui servent à attacher le bracelet a été réduite sur la Fenix 6S. La taille du boitier n'a pas changé, c'est juste que le bracelet s'attache plus proche du boitier. Ca devrait améliorer le confort pour les petits poignets, avec une montre qui ballote moins.

Si les 3 largeurs de boitier ont été conservé (42, 47 et 51mm), l'épaisseur a été réduite de 10 à 15% selon les modèles. La Fenix 6S est la plus fine (13.8mm) et la Fenix 6X la plus grosse (14,9mm). A titre de comparaison, la Forerunner 945 n'est pas si fine que ça, puisqu'elle fait 13.7mm d'épaisseur pour un boitier de 47mm. Donc on ne peut pas dire que les Fenix 6 sont des mastodontes (la Suunto 9 Baro, c'est 17mm d'épaisseur)

Il y a du nouveau côté écran : la taille augmente. Du moins, sur les versions 6 et 6X ; pas pour les versions 6S.

C'est mieux qu'avant (les Fenix 5 Plus avaient toutes un écran de 240×240 pixel), mais ce n'est pas encore le top de ce qui se fait actuellement. La Suunto 9 a un écran de 35mm mais avec une résolution de 320×300 pixels. On voit la différence sur certaines watchfaces, surtout celles à aiguilles. Et aussi sur certains écrans, notamment l'affichage de la cartographie.

A chaque nouvelle Garmin, je me dis que j'aime bien la nouvelle watchface. Je ne sais pas comment ils font... Mais alors là, ils se sont arrachés pour la Fenix 6. Franchement, j'adoooooore les nouvelles watchfaces (la numérique comme l'analogique). On a chacun ses goûts, mais dites-moi en commentaire ce que vous en pensez.

Les bracelets sont toujours munis du système QuickFit qui permet de les remplacer en quelques secondes (et qui en plus est pratique). Je ne sais pas pourquoi, mais celui de la Fenix 6 Sapphire Titane ne m'a pas fait très bonne impression. Il m'a paru plus rigide que ce à quoi j'étais habitué. Le bracelet est texturé en surface, ce qui devrait limiter les traces d'usure qu'on connaissait sur les bracelets lisses. En plus des bracelets en silicone de différentes couleurs, en métal et en cuir, Garmin propose maintenant des bracelets en nylon tressé.

L'interface à 5 boutons a été conservée et l'écran n'est toujours pas tactile. Maintenant que Polar, Suunto et Coros sont tous passés au tactile, ça ne m'étonnerait pas que la Fenix 7 sorte avec un écran tactile (au moins sur certaines versions).

L'interface graphique a tout de même évolué. Au fil des années, les widgets et les menus sont devenus de plus en plus denses tellement il y a de fonctionnalités. Ca peut parfois devenir compliqué de retrouver un réglage précis parmi ce labyrinthe.

L'apparence des widgets a été complètement revue. Avec la Fenix 6, on ne fait plus défiler les widgets les uns après les autres, on fait défiler une liste. Ce qui est intéressant, c'est que ce n'est pas juste une liste avec le titre de chaque widget, mais qu'il y a déjà un affichage avec l'essentiel des données de chaque widget. Et si on veut des détails sur un domaine particulier, alors on appuie sur un bouton pour ouvrir le widget complet et voir le détail des données. Franchement, c'est plus pratique comme ça.

La liste des widgets étant longue comme le bras, voici ceux que j'utilise :

  • Heure (différentes watchfaces)
  • Statut d'entrainement : statut d'entrainement, VO2max, charge d'entrainement 7 jours, charge d'entrainement 4 semaines, temps de récupération
  • Performances : VO2max, seuil lactique, prédicteur de temps de course
  • Météo
  • Heures du soleil
  • ABC : altimètre, baromètre, boussole
  • Statistiques de santé : fréquence cardiaque, stress, body ressources, SpO2
  • Ma journée : dernière séance de sport, minutes d'intensité, escaliers, pas, calories
  • Calendrier
  • Lecteur de musique
  • Historique
  • Notifications

Et il reste tous ceux que je n'utilise pas : altimètre, autres fuseaux horaires, baromètre, body battery, calories, boussole, dernier parcours vélo, dernière activité, dernière course, dernière nage, dogtrack, étages gravis, FC, Garmin coach, golf, inReach, minutes d'intensité, oxymètre de pouls, pas, respiration, stress, température.

Ca fait beaucoup mais ne vous inquiétez pas, on peut tout personnaliser (ceux qu'on veut voir, ceux qu'on veut masquer, ainsi que l'ordre d'apparition.

Le menu de commandes (les raccourcis) a été conservé (appui long sur le bouton Light). Et on peut toujours configurer des raccourcis (appui long sur les boutons ou combinaison de 2 boutons).

Garmin a inclus le capteur cardio + SpO2 (saturation sanguine en oxygène) sur toutes les versions. Il est utilisé pour suivre l'acclimatation à l'altitude et améliorer l'analyse du sommeil. La puce GPS a été remplacée par une puce GPS/GLONASS/Galileo de Sony. C'est elle qui explique le bon en autonomie par rapport aux précédentes Fenix. Et bien sûr, l'ensemble ne serait pas complet sans un altimètre barométrique et une boussole.

Pour ce qui est des capteurs externes, c'est simple : la Fenix 6 est compatible avec tout ce qui existe. ANT+ ou Bluetooth, de la ceinture cardio au capteur de puissance en passant même par le radar arrière Varia.

La présence (ou pas) de la cartographie et du lecteur de musique a 2 implications : la taille de la mémoire (pas d'inquiétude, largement assez pour stocker des heures et des heures d'enregistrement sportif) et le Wifi (pas de lecteur de musique, pas de Wifi).

Et puis il y a aussi une puce NFC sur chaque modèle, pour sécuriser le paiement sans contact avec Garmin Pay.

Niveau étanchéité, c'est une résistance à 100m, le niveau classique des montres GPS outdoor.

La panoplie de profils sportifs a légèrement évolué (mais il manque toujours le ski de rando) :

  • Course à pied, tapis de course, trail, piste en salle
  • Vélo, home trainer, VTT
  • Natation en piscine et en eau libre
  • Triathlon, multisports, swimrun
  • Randonnée, alpinisme, marche
  • Ski, snowboard, ski de fond classique, ski de fond alternatif
  • Stand up paddle, aviron, rameur (intérieur), kayak
  • Golf
  • Musculation
  • Vélo elliptique, cardio, escaliers
  • Bateau
  • Tactique, jumpmaster
  • Yoga, pilates
  • Respiration
  • Autre
  • Plus la possibilité de créer des profils perso

La Fenix 6 est la montre GPS qui mesure le plus de métriques physiologiques. Elle embarque ainsi 18 algorithmes Firstbeat, une boite spécialisée là-dedans. C'est de là que viennent le VO2max, le seuil lactique, les training effect aérobie et anaérobie, la récupération, la charge d'entrainement (avec une répartition par zone). Toutes ces métriques peuvent être utilisées pour suivre l'évolution de la capacité physique, calibrer des séances ou un plan d'entrainement.

Le training load est désormais éclaté sur 2 widgets, l'un à 7 jours et l'autre à 4 semaines. Le deuxième découpe la charge en 3 niveaux d'intensité, avec à chaque fois une zone estimée 'idéale'. C'est pas mal et ça a vraiment tout son intérêt dans un programme d'entrainement. Avec l'ancien système, on pouvait avoir la même charge d'entrainement en faisant (les chiffres vont être approximatifs) 10h en zone 3 ou 2h de fractionné. Pour autant, le bénéfice n'est pas le même et un entrainement équilibré devrait intégrer un peu des 2 plutôt que tout l'un ou tout l'autre. Maintenant, on peut le visualiser et adapter la succession des séances d'entrainement. Perso j'aime bien. Les chiffres ne font pas tout, il faut aussi les interpréter pour améliorer l'entrainement.

Le prédicteur de temps de course a également évolué. Avant, il était assez basique et utilisait surtout le VO2max. Maintenant, il affine un peu plus ses calculs à partir de l'historique des entrainements. Et surtout, il tient compte de la chaleur pour adapter les performances.

Au niveau des données, on a maintenant la fréquence respiratoire. Il faut utiliser une ceinture cardio pour ça. Ca ne fonctionne pas avec le cardio optique, ni avec un brassard cardio optique. On peut afficher cette donnée à l'écran et la retrouver pour chaque activité dans Garmin Connect. A quoi ça sert ?

La nouveauté qui a concentré le plus de commentaires et de questions, c'est PacePro (voir ci-dessous dans la section spécifique). C'est une version améliorée du partenaire virtuel. Elle combine un itinéraire de course avec une durée (le chrono que vous envisagez de réaliser) pour définir l'allure que vous devez respecter sur chaque portion de terrain, le dénivelé étant pris en compte. C'est-à-dire que si ça monte, l'allure cible va augmenter et inversement dans les pentes, tout en vous assurant d'arriver à tenir votre objectif sur la distance.

Toutes les Fenix 6 font du guidage 'turn by turn' (même sans carto). Ca veut dire qu'elle vous indiquera chaque virage dans un bandeau en bas de l'écran, avec la forme du virage et la distance restante (genre virage à 90° à gauche dans 750m). Une vibration vous le rappellera même à 50-70m puis encore une pile sur le carrefour.

Toutes les versions Pro et Sapphire ont une cartographie embarquée. Par défaut, si vous achetez votre montre en Europe, ce sera la carte TopoActive Europe, la version Garmin de la carto OpenStreetMap. Ensuite, on peut en rajouter d'autres (voir section dédiée vers la fin de l'article).

Garmin a ajouté des calques à ces cartes. Il existe par exemple un calque pour ajouter les pistes de ski par-dessus la carte de base. Un autre claque affiche les données marines (pour la navigation en bateau). On peut même afficher les cartes de chaleur, directement sur la montre (avant, on ne pouvait voir ça que sur Garmin Connect). Bon, Trendline popularity (les cartes de chaleur), sur un petit écran de montre, c'est inexploitable. Les autres options permettent d'améliorer le rendu visuel (augmenter le contraste, utiliser un fond sombre).

ClimPro est toujours présent, mais il va y avoir des changements visuels au niveau des couleurs dans la prochaine mise à jour. C'est un écran bien utile pour doser son effort en montée. C'est une version évoluée du profil d'altitude d'un itinéraire. La montre va séquencer le parcours montée après montée pour afficher des données sur la montée en cours (et pas juste le profil de l'ensemble du parcours).

Avec une Fenix 6, il est possible de gérer une séance d'entrainement (la séance du jour, avec des alertes) tout comme un programme d'entrainement (l'enchainement des séances sur plusieurs semaines). On peut créer son propre programme d'entrainement ou suivre un programme d'entrainement de Garmin Coach. Ensuite, les séances sont intégrées au widget calendrier, comme tous les rendez-vous qui viennent du calendrier de votre téléphone.

Garmin Coach crée un plan d'entrainement personnalisé, en fonction de votre niveau, de votre objectif et de votre disponibilité (le nombre de séances de sport par semaine). Et en plus, il est adaptatif. C'est-à-dire que si vous ratez une séance, il adaptera la suivante.

Si vous avez les connaissances pour construire vos propres séances d'entrainement, le fractionné peut se programmer depuis la montre et toutes les séances complexes à partir de Garmin Connect. Et en plus c'est pas compliqué.

Après, sans programmer de séance, on peut quand même utiliser :

  • Les segments Strava Live (nécessite un abonnement Strava)
  • Un partenaire virtuel
  • Courir contre une de nos propres séances précédentes
  • Définir des alertes (FC, allure, distance, temps, etc)

Pour ce qui est du suivi d'activité, les capteurs de la Fenix 6 permettent de suivre la distance, le nombre de pas, les calories, la fréquence cardiaque, les étages gravis, le stress, le sommeil. On peut dire que c'est complet.

Rien de nouveau du côté montre connectée. Mais bon, avec ses widgets, le lecteur de musique et le magasin d'applications Connect IQ, Garmin a déjà une bonne avance par rapport à la concurrence (du moins sur le segment sportif des montres connectées).

Avec la Fenix 6, vous pouvez utiliser pas moins de 3 applications Garmin :

A partir de Garmin Connect, on peut faire une synchronisation automatique vers Strava, TrainingPeaks, Final Surge et plein d'autres sites ou applications. Il s'agit juste de transfert de données a posteriori.

Pour un suivi en direct, il y a maintenant :

Dans tous les cas, il faut un smartphone et activer la connexion Bluetooth, car il n'existe encore pas de Fenix avec une connexion 3G (Fenix 7 ?).

Téléchargez le manuel d'utilisation

Autonomie

Traditionnellement, les Fenix offrent plus d'autonomie que les Forerunner. Mais avec la rupture capacitaire apportée par la puce GPS Sony, ce n'était plus le cas. Et beaucoup de montres GPS Polar, Suunto, Amazfit, Coros, et même les dernières Forerunner 945 offraient une meilleure autonomie.

Cette fois, la Fenix 6 s'aligne sur ce nouveau standard, qui a vu l'autonomie des montres GPS doubler en quelques mois.

Bien sûr, cette autonomie dépend des modèles (6S, 6 ou 6X) :

La nouveauté que j'avais vu venir, c'est la recharge solaire. Pour le moment, Garmin ne l'a mise en œuvre que sur la Fenix 6X Pro Solar. Mais ne vous attendez pas à avoir une autonomie illimitée. Ca n'apporte qu'un gain de 10% d'autonomie : 66h au lieu de 60. Donc pour moi, le rapport utilité/prix n'y est pas du tout. D'autant que cette augmentation de 6h reste théorique. Je pense qu'on n'y arrivera pas l'hiver.

Attention, l'utilisation de la musique diminue grandement ces valeurs : 6h pour les Fenix 6S, 10h pour les Fenix 6 et 15h pour les Fenix 6X. Ca parait pas grand-chose comme ça, mais 15h, c'est quand même le record pour une montre GPS avec lecteur de musique.

Il y a aussi un mode UltraTrac qui permet d'augmenter l'autonomie en diminuant la précision GPS. Mais ce mode est tellement peu précis que je n'en parle même pas. Ce n'est pas la peine d'augmenter l'autonomie pour pouvoir terminer un ultra si les données affichées à l'écran sont fausses pendant toute la course.

Garmin a aussi créé un nouveau mode d'enregistrement GPS, le mode Expédition. Ca rejoint un mode qu'on trouve sur les Casio Protrek Smart. C'est un truc pour les explorateurs. La position GPS est relevée toutes les 15 à 90 minutes (intervalle au choix). L'idée n'est donc pas de mesurer la distance ou connaître son allure, mais juste de savoir grossièrement où on est et par où on est passé. En gros, ça peut être utile si vous allez faire une semaine de pêche au saumon au Canada.

Elle est rechargeable en course avec une batterie externe, mais Garmin n'a toujours pas changé son connecteur, donc sachez qu'il est impossible de la porter au poignet lorsqu'on la recharge.

Le paragraphe sur l'autonomie de ce test ne serait pas complet sans parler de la gestion intelligente de la batterie. L'idée générale, c'est d'afficher la charge de la batterie non plus en pourcentage mais en heures (ou jours) d'utilisation. Et bien sûr, c'est ajusté en fonction des réglages choisis (activation des capteurs, de la liaison Bluetooth, etc). C'est un peu du prédictif. Et c'est surtout super pratique.

En utilisation montre de tous les jours, Garmin a ajouté un mode économie d'énergie, comme ce qu'on trouve sur certaines montres connectées comme les Samsung Galaxy Watch. En gros, ce mode coupe les fonctionnalités connectées, ce qui permet d'ajouter 40% à l'autonomie restante.

Pour le reste, on se rapproche vraiment de ce qu'on trouve sur les Suunto 9 et Suunto 5. L'idée cette fois, c'est de se représenter l'autonomie de la montre en fonction des réglages utilisés sur chaque profil sportif :

  • GPS
  • Capteur cardio optique
  • SpO2
  • Smart notifications
  • Lecteur de musique
  • Carto
  • Ecran
  • Rétro éclairage
  • Accessoires externes

On peut enregistrer ces réglages dans des profils de batterie, ce qui évite d'avoir à tout reparamétrer à chaque fois.

PacePro

Sur le papier, ParcePro peut rendre bien des services. Pour faire simple, c'est une sorte de partenaire virtuel qui adapte son allure en fonction du dénivelé.

Dans les faits, ce n'est pas si simple que ça à utiliser. En fait, pour l'utiliser sur une course, il faut utiliser l'itinéraire GPX et faire quelques réglages :

Vous le comprendrez facilement, il faut déjà bien se connaître pour arriver à calibrer PacePro de manière utile. Avant de l'utiliser sur une course, il faudra l'avoir déjà expérimenté pour voir quel réglage adopter sur la capacité à attaquer en côte et l'évolution au fil du temps.

Sinon, l'autre scénario, c'est de rentrer une allure moyenne permettant de passer les barrières horaires. Ca permettra de voir en cours de course la marge que vous avez sur la barrière horaire à l'arrivée (pas moyen de rentrer les barrières horaires intermédiaires).

PacePro est disponible sur toutes les versions de Fenix 6. Il n'y a pas besoin de carto pour ça (contrairement à ce que je dis dans la vidéo sci-dessous).

Il y a 3 types d'utilisation possible selon moi.

On va généralement utiliser PacePro sur un itinéraire.

Sur les versions Pro et Sapphire, on peut utiliser la création d'itinéraire en boucle et PacePro directement depuis la montre. Dans ce cas, on n'a pas accès aux réglages d'ajustement de l'allure dans les côtes et les positive/negative split.

Mais on peut aussi l'utiliser sans itinéraire. Dans ce cas, la seule info sera la distance et le dénivelé ne sera pas pris en compte. Ca permet tout de même d'utiliser le negative/positive split sur une course. Disons que vous courrez un 10km et que vous avez l'habitude de toujours partir lentement pour finir à fond. Vous pourrez utiliser PacePro.

Petit détail à savoir dans le fonctionnement de PacePro sur un itinéraire : la distance affichée est calculée d'après la position sur l'itinéraire, pas d'après la distance mesurée par la puce GPS depuis le départ. Ca a du positif et du négatif. Le côté positif, c'est que les erreurs de calcul de distance de la montre ne vont pas venir pourrir le fonctionnement de PacePro (même s'il y a une erreur de 1,5km, PacePro va vous positionner sur le bon tronçon). Le côté négatif, c'est que si vous ne suivez pas l'itinéraire, ben vous allez perdre PacePro.

Champs de données

Running

Il y a des petites nuances en fonction du profil sportif utilisé, mais on retrouve beaucoup de fonctionnalités communes. Je vais les décrire dans ce paragraphe running et ne décrirai que les spécificités dans les paragraphes suivants relatifs aux autres sports.

Maintenant, sur l'écran d'attente du GPS fix, l'autonomie est affichée par défaut en heures et non plus en pourcentage de batterie. Sinon, le reste est inchangé. La montre recherche le signal GPS, les capteurs externes et la FC. On peut accéder rapidement aux options du profil pour gérer par exemple un entrainement programmé ou un itinéraire.

Avec l'augmentation de la taille de l'écran, Garmin a enfin daigné augmenter le nombre de données par écran (qui était auparavant limité à 4) :

  • 6 sur les Fenix 6S et 6
  • 8 sur les Fenix 6X

Si vous en voulez plus, il existe des solutions sur Connect IQ.

Ca parait étonnant, mais la Fenix 6 ne supporte pas nativement la puissance en course à pied. Mais à l'heure actuelle, il y a quand même 3 façons d'utiliser la puissance en course à pied. Gné ? ben oui, Garmin n'a toujours pas développé de capteur de puissance et aucun capteur de puissance n'est directement compatible sans télécharger une appli sur Connect IQ.

  • Avec un capteur de puissance, comme Stryd et le champ de donnée Stryd téléchargé sur Connect IQ
  • Avec une ceinture HRM-Run ou HRM-Tri et un des 4 champs de donnée Garmin running power téléchargé sur Connect IQ
  • Avec le Running dynamics pod et un des 4 champs de donnée Garmin running power téléchargé sur Connect IQ

On est toujours limité à 2 champs de donnée Connect IQ par profil et il n'est toujours pas possible de définir une alerte sur ce champ de donnée. C'est un facteur limitant pour l'entrainement à la puissance car toutes les solutions (le capteur Stryd ou Garmin running power) passent par l'installation d'un champ de donnée.

Les écrans de présentation des données en fin d'activité ont changé. Ils sont maintenant comme ceux de la Forerunner 945.

Pour l'acclimatation à la chaleur, la Fenix 6 n'utilise pas son capteur de température interne, puisque celui-ci est faussé par la chaleur de votre poignet. Cette donnée est extraite de la météo sur Internet. Il faut donc avoir synchronisé la Fenix 6 avec Garmin Connect dans les 3h précédant l'activité sportive. Vous pouvez bien évidemment faire du sport sans ça, mais l'activité ne sera pas prise en compte dans l'algo d'acclimatation à la chaleur. Garmin prend en compte les journées à plus de 22° pour l'acclimatation à la chaleur.

Dans chaque récapitulatif sur Garmin Connect, on trouve maintenant l'estimation de la sudation (la quantité d'eau suée durant votre séance). C'est à mettre en lien avec le nouveau widget d'hydratation. Bof, pas très utile.

Pour l'acclimatation à l'altitude, là, elle utilise son altimètre. Garmin prend en compte les altitudes entre 850 et 4000m. Et il faut bien évidemment faire du sport à une altitude supérieure à celle où vous vivez. Si vous vivez à 1500m d'altitude toute l'année, vous êtes déjà acclimaté à cette altitude.

Dans les 2 cas, la Fenix 6 va taguer chaque activité réalisée en altitude et lorsqu'il fait chaud pour modifier la façon dont elle la prend en compte dans l'évaluation de votre forme physique. Concrètement, si vous avez couru moins vite un jour parce qu'il faisait 30°, elle ne va pas diminuer votre VO2max.

Vélo

Il y a 2 façons d'utiliser la Fenix 6 à vélo. Soit toute seule, parce qu'elle est compatible avec tous les capteurs externes qui existent (cardio, cadence, vitesse, puissance, en ANT+ et en Bluetooth). Soit couplée avec un compteur vélo, parce qu'on peut configurer un affichage étendu de la montre vers un compteur. Ou alors sans Fenix 6, parce que TrueUp Physio va cumuler les données de certains compteurs Garmin (récents) et de la Fenix 6, notamment pour la charge d'entrainement.

Natation

Il y a 2 profils de natation : piscine pour la piscine (même une piscine extérieure) et eau libre pour la mer, le lac, etc.

Comme tous ses concurrents, Garmin a activé son nouveau capteur cardio optique dans l'eau. Bon, ça reste un cardio optique et dans l'eau, la fiabilité est encore pire qu'en course à pied. Mais il est toujours possible d'utiliser une ceinture cardio adaptée (HRM-Swim ou HRM-Tri).

L'avantage du cardio optique c'est que la FC est affichée en direct à l'écran, ce qui n'est pas le cas avec une ceinture cardio, puisque le Bluetooth ne passe pas dans l'eau. Ensuite, même si c'est approximatif, ça permet d'intégrer la natation dans le calcul de la charge d'entrainement (pas de FC, pas de charge d'entrainement).

Mais là où Garmin va plus loin que tous ses concurrents, c'est sur la programmation d'entrainement, qu'on peut faire exactement comme en course à pied.

Pour vos séries de jambes (avec planche ou sans), n'oubliez pas que vous pouvez rentrer manuellement la distance parcourue dans le journal d'entrainement. Par défaut, c'est le dernier écran dans le profil de natation.

Multisports / triathlon

De base, il y a plusieurs profils multisports : multisport, triathlon, swimrun.

La Fenix 6 offre toutes les options qu'il faut pour couvrir n'importe quelle épreuve multisports :

  • avec ou sans transition
  • préprogrammée (limité à l'enchainement de 5 profils sportifs différents) ou à la volée (c'est-à-dire changer de profil sportif à n'importe quel moment sans arrêter l'enregistrement)

Outdoor (et cartographie)

Pour une utilisation outdoor (randonnée, alpinisme, etc), la cartographie n'est pas la seule fonctionnalité utile. Voici tout ce qu'on trouve dans la Fenix 6 (même sur les versions sans carto):

  • Altimètre, baromètre, boussole
  • Navigation : suivi d'itinéraire, POI, retour au point de départ
  • Enregistrement de coordonnées
  • Alerte orage
  • Heures de lever et coucher du soleil
  • Données d'altitude : D+, D-, vitesse ascensionnelle

Il y a plusieurs façons de calibrer l'altimètre :

OK, la cartographie sur un aussi petit écran, ça a ses limites. Concrètement, c'est inutilisable en courant et difficile en marchant. En gros, il faut s'arrêter pour utiliser la carto. Mais la cartographie est indispensable pour certaines fonctionnalités :

On peut bien sûr ajouter des cartes en plus de celles de base. Je vais répondre tout de suite à votre question : la meilleure carte gratuite, celle que je recommande, c'est la Topo summer de Frikart. Pour ajouter des cartes sur les Fenix 6, regardez ce tuto.

Le point faible de la cartographie sur les montres GPS Garmin reste l'interface : c'est vraiment pénible de travailler la carte (zoom, dézoom, déplacements) à l'aide de 3 boutons. Vive le tactile (Fenix 7, peut-être) !

Le calque ski aura certainement son utilité en hiver. On y voit la couleur et le nom des pistes de ski en station. Le calque carte de chaleur n'est pas d'une grande utilité tout simplement parce qu'il disparait quand on dézoome. Donc finalement, on ne voit pas suffisamment de surface autour de nous pour choisir un itinéraire pour rejoindre un point particulier. On voit juste les chemins les plus emprunté à quelques centaines de mètres de rayon autour du point où l'on se trouve.

Pour gérer vos itinéraires, téléchargez l'appli Garmin Explore. Pour tracer mes itinéraires, je préfère quand même utiliser mon ordinateur et Garmin Connect (le site web), car Explore ne permet pas de tracer des itinéraires en suivant les chemins. On en peut tracer que des segments.

Mais Explore, c'est pas mal pour les gérer, pour les transférer dans la montre et aussi parce que c'est de la carto offline, donc consultable partout même sans réseau et qu'elle affiche l'altitude du point où l'on se trouve (utile pour calibrer l'altimètre).

Autres sports

Même si ce n'est pas sa destination première, on peut utiliser une Fenix 6 pour tout un tas d'activités en salle, du yoga à la musculation en passant par le rameur.

Bien souvent, c'est juste un profil de base qui ne mesure pas grand-chose d'autre que la fréquence cardiaque.

Quelques-uns ont quand même des spécificités :

  • Le profil musculation détecte les mouvements et compte automatiquement les répétitions et les séries. Voir cette vidéo pour une présentation plus complète.
  • Le profil de rameur a quelques données spécifiques aux coups de rame
  • Le profil Breathwork permet de faire des exercices de respiration guidée

Précision GPS/cardio

Malheureusement, vous allez voir qu'il n'y a pas eu d'amélioration de la précision GPS par rapport aux Fenix 5 / Fenix 5 Plus. Et pour l'illustrer, il n'y a même pas besoin d'aller chercher un petit sentier dans les bois. Il suffit d'une épingle sur une sortie course à pied pour voir un écart significatif.

Dans les bois justement, ce n'est pas pire. La Vantage V reste plus précise, mais la trace GPS n'est pas trop dégueulasse mais la Fenix 6 coupe un peu dans les virages.

Les sorties suivantes m'ont quelque peu rassuré, les traces sont quand même globalement acceptables.

En ville, le travail des montres GPS est rendu très difficile par les réflexions du signal GPS sur les facades des batiments. Du coup, les traces peuvent virevolter et on peut facilement se retrouver à faire du parkour du les toits. Ici c'est la partie la plus accrobatique. Avec ça, difficile de dire quelle montre GPS donne la bonne distance à l'arrivée.

Mais ce n'est pas partout aussi désastreux.

Il y a même des fois où la Fenix 6 est capable de sortir la meilleure trace GPS, en virage, en forêt.

En rando, la Garmin Fenix 6 a la fâcheuse tendance à tournicoter dès qu'on s'arrête (pour attendre les enfants). Le résultat est clairement visible à la fin : la distance est systématiquement surévaluée.

A vélo, sur la route, il est très difficile de déceler des faiblesses. En général, les traces GPS sont assez ennuyeuses.

Au niveau de l'altimètre, Garmin a eu des soucis sur la Fenix 5 après une mise à jour. Mais sur la Fenix 6, ça ne pose pas de problème particulier. Le dénivelé est cohérent (montée = descente sur une boucle).

A vélo, c'est pareil. Sur cette sortie, je n'ai effectué aucun calibrage manuel (comme d'hab' quoi). La Vivoactive 4 démarre trop haut, mais on ne peut pas la calibrer. le compteur vélo démarre trop bas. Les 2 autres montres GPS et le second compteur vélo nous donnent les courbes les plus proches de la réalité. Tous les 5 sont équipés d'un altimètre barométrique et trouvent une altitude à l'arrivée quasiment identique qu'au départ. Mais on note quand même des différences dans le dénivelé calculé : de 174m à 294m, ça fait une grosse différence quand même. Et vous voyez que même avec 5 qppareil, il est difficile de dire quel est le dénivelé total de la sortie (et donc pointer le compteur ou la montre GPS le plus précis).

Passons au cardio, domaine où je voulais confirmer (ou pas) que le nouveau capteur cardio optique de Garmin est plus performant que la génération précédente. Mes tests des Forerunner 945 et Forerunner 245 tendaient à le prouver.

Comme d'habitude, les premières minutes peuvent être un peu erratiques, mais après, je crois qu'on peut dire que c'est mieux. La courbe de fréquence cardiaque suit presque parfaitement celle de la ceinture Polar H10, de 170 à 130bpm puis de 130 à 170. Il n'y a qu'un court décroché vers 22 minutes.

Sur une sortie suivante, à allure plus constante, j'ai même eu plus de décrochés de la ceinture que du capteur cardio otpique...

Visiblement, il faudrait que je change la pile de ma ceinture H10, elle a décroché carrément plusieurs minutes. Mais si on revient au capteur cardio de la Fenix 6, ben c'est encore pas mal. La descente de 160 à 140 bpm vers la 10e minutes est bien suivie. Il n'y a que sur le dernier quart d'heure que la courbe est un peu trop en dents de scie, mais l'écart n'est généralement pas énorme et ça n'a pas dû faussé le training effect.

Bon bien sûr, sur du fractionné, il vaudra toujours mieux porter une ceinture, qui donne des résultats plus précis et plus réactifs.

A vélo aussi j'ai noté une amélioration par rapport aux anciens capteurs cardio de Garmin. Il y a quand même pas mal de pics qui s'écartent de la courbe de la ceinture H10, mais il n'y a pas d'énorme aberrations comme j'ai déjà pu en voir par le passé.

Suivi d'activité quotidienne

On retrouve ce qui se fait depuis plusieurs années :

  • Nombre de pas
  • Distance
  • Etages gravis
  • Calories brûlées
  • Fréquence cardiaque
  • Minutes d'activité
  • Sommeil
  • Objectifs d'activité quotidienne
  • Alertes d'inactivité

Et ce qui est un peu plus récent :

Il existe un widget pour presque chacune de ces données. Et il existe aussi des widgets qui regroupent plusieurs de ces données (comme le widget Ma journée). A partir du widget, on peut voir la donnée sur la journée en cours, et aussi l'historique des 7 derniers jours sous forme de graphique.

Un nouveau widget permet de suivre l'hydratation (comme sur les montres Fitbit et Samsung). Actuellement, il n'y a pas de capteur d'hydratation, c'est à faire manuellement. Donc c'est un peu rébarbatif. Il faut rentrer l'info dans le widget à chaque fois qu'on boit un verre d'eau... Autant ça passe limite avec l'écran tactile de la Vivoactive 4, autant c'est pas terrible avec les boutons.

Le capteur d'oxygénation sanguine est utilisé à 2 fins : pour améliorer le suivi du sommeil et pour mesurer l'acclimatation à l'altitude. Ca bouffe de la batterie. La contrainte c'est que cette mesure ne peut pas être effectuée aussi rapidement que la mesure de la FC. Il faut rester immobile pendant environ 30 secondes. Donc ça fonctionne bien la nuit, moins bien la journée.

La première utilisation est assez floue. Elle pourrait toutefois aboutir à détecter les apnées du sommeil. Mais Garmin n'a pas fait valider médicalement son capteur.

La seconde est plus facile à comprendre, car on se représente bien la raréfaction de l'oxygène en altitude. Globalement, on est tous à peu près entre 97% et 100% de saturation sanguine en oxygène. Cette valeur baisse lorsqu'on monte en altitude. Puis le corps s'adapte (il fabrique des globules rouges) et on revient au-dessus de 97%. Si vous n'allez pas passer des vacances à plus de 2000m d'altitude, ça ne vous sera d'aucune utilité.

Cette partie n'est pas aussi aboutie que sur la Coros Vertix. Chez Garmin, les mesures sont simplement utilisées pour tracer une courbe de l'oxygénation sanguine qui est mise en regard de la courbe d'altitude. Chez Coros, on peut activer une alerte qui se déclenchera automatiquement au-dessus de 2500m si le taux d'oxygène tombe trop bas. Et un algorithme analyse l'oxygénation pour conseiller ou déconseiller de poursuivre une ascension. Ca c'est l'utilisation utile d'un capteur. Garmin s'est juste contenté d'afficher un pourcentage.

J'aime bien le body battery. Cette métrique quantifie le niveau d'énergie du corps. Elle se recharge la nuit, pendant la sieste ou simplement sur le canapé devant la télé. Et elle se décharge en journée, à une vitesse variable en fonction de l'activité physique. La valeur en soi n'a pas tellement d'intérêt. Ce qu'il faut regarder, c'est si le point le plus bas de la journée ne diminue pas de jour en jour. Ca pourrait être le signe d'un surentrainement ou tout simplement d'une grosse fatigue.

Montre connectée

Si je liste rapidement les possibilités :

  • Smart notifications : SMS, email, alerte d'applications (Facebook, WhatsApp, etc)
  • Météo
  • Calendrier
  • Watchfaces
  • Appel entrant (juste accepter ou refuser)
  • Lecteur de musique, Deezer, Spotify
  • Contrôle du lecteur de musique du smartphone
  • Paiement sans contact
  • Il y a donc plusieurs possibilités pour transférer de la musique dans la Fenix 6.
  • La première, c'est de la connecter à votre PC, de lancer Garmin Express et de faire votre sélection.
  • La deuxième, c'est d'utiliser votre librairie iTunes.
  • La troisième, c'est de coupler votre compte Deezer ou Spotify (il faut un compte payant). Ensuite, vous choisissez quelles playlists transférer. Ce n'est donc pas du streeaming, car la Fenix 6 n'est pas équipée de liaison 3G.
  • Une fois que c'est fait, la musique est enregistrée dans la mémoire de la Fenix 6 et vous n'avez plus besoin de votre smartphone. Il suffit de coupler des écouteurs Bluetooth. Tous ceux que j'ai essayés ont fonctionné (de l'entrée de gamme Boulanger au Aftershokz Trekz Air).
  • Ensuite, à partir du widget Musique ou de l'écran lecteur de musique sur un profil sportif, on peut choisir la source de musique (mp3, Deezer, Spotify) et contrôler le lecteur (play, stop, forward, volume).

On peut choisir de désactiver les smart notifications pendant une séance de sport. Tout comme on peut choisir quelles applications sont autorisées ou pas à envoyer des notifications. Il y a environ 120 emojis qui peuvent être affichés, mais jamais les images.

L'écran d'heure (la watchface) est entièrement personnalisable. On peut conserver la watchface de base et la personnaliser en changeant les données ou la couleur. Ou alors on peut choisir une autre watchface parmi la dizaine enregistrée dans la montre (il y en a à aiguilles et d'autres à chiffres). Sinon, on peut aller fouiner sur Connect IQ pour trouver une watchface qui nous plait. Voici ma sélection de watchfaces préférées. Pour l'instant, la Fenix 6 n'est pas compatible avec FaceIt (qui permet de créer sa watchface à partir de n'importe quelle photo perso).

Attention, souvent, au début, on a tendance à opter pour une watchface qui affiche plein de données (sauf quand on est myope). Mais sachez que plus il y a de données, plus ça pompe d'énergie et plus il faudra recharger la montre souvent.

Conclusion du test

Après avoir dit tout ça, est-ce que la Fenix 6 a des défauts ? Des défauts, peut-être pas, mais des petites faiblesses, oui.

La première, c'est la complexité de ses menus. Je reçois des messages tous les jours de gens qui ne savent pas utiliser leur Fenix ou qui ne savent même pas qu'une fonctionnalité existe pour leur besoin. C'est le revers de la médaille de la montre GPS qui possède le plus de fonctionnalités.

Ensuite, il y a des points d'amélioration (on devient vite exigeant quand on a déboursé plus de 600€, hein) : la précision GPS (le plus gros défaut selon moi), la résolution de l'écran et le connecteur du câble.

Mais bon, si vous êtes à fond dans le sport, que vous avez envie d'améliorer vos performances et que vous aimez passer du temps à analyser vos données, alors clairement c'est une montre pour vous. Quoi que vous devriez aussi étudier la Forerunner 945 qui a l'avantage de ne peser que 50g pour des fonctionnalités très similaires.

Ou alors, peut-être que vous avez juste envie d'avoir une montre GPS qui fait tout : de la montre de sport à la montre connectée en passant par le GPS de rando. Et si vous êtes dans ce cas, alors il y a vraiment très peu de chance que la Fenix 6 vous déçoive.

Il n'y a aucune nouvelle fonctionnalité qui soit absolument extraordinaire. Mais les nouvelles fonctionnalités trouvent toute leur cohérence dans une orientation vers le trail. Le fait que l'annonce mondiale ait eu lieu à l'UTMB n'est à mon avis pas un hasard (les trailers ayant tendance à dépenser plus pour leur matos).

Si vous avez une Fenix 5, ça peut valoir le coup de passer à la Fenix 6. Si vous avez déjà une Fenix 5 Plus, alors il y a peu d'arguments pour justifier une revente et un achat, si ce n'est l'augmentation d'autonomie (clairement, le capteur SpO2 ne justifie pas à lui seul de changer de montre).

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J'espère que vous avez trouvé cet article utile. Je passe généralement plusieurs heures pour faire ces tests, c'est pas mal de boulot.

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Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à les poser dans un commentaire. Je prendrai le temps d'y répondre.


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